Pôle d’éco-toxicologie de Rovaltain: la Région s’impatiente

Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil régional Rhône-Alpes, Didier Guillaume, Président du Conseil général de la Drôme, et Henri Bertholet, Président du Syndicat Mixte Rovaltain, expriment leurs attentes concernant l’engagement de l’Etat sur le pôle national de recherche, de formation et d’expertise en toxicologie environnementale et éco-toxicologie, à Rovaltain.

Ce pôle a pour vocation d’étudier les risques sur la santé et l’environnement d’agents potentiellement toxiques dans le cadre d’une exposition de longue durée, plus ou moins chronique et à faible dose, dans une logique de pollutions multiples.

Pour ce faire, un équipement spécifique sera mis en place sur le site. Il sera accompagné par des chercheurs et des enseignants-chercheurs de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1), de Grenoble (Université Joseph Fourier) et soutenu par le CNRS. Par ailleurs, l’INSA, l’INPG, les pôles de compétitivité (Axelera et Lyon Biopôle) ainsi que les corps consulaires s’associent au projet.

La Région Rhône-Alpes, le Conseil général de la Drôme et le Syndicat mixte Rovaltain se sont engagés à hauteur de 33 M€. 7 M€ supplémentaires sont prévus sur les Fonds structurels européens. Les collectivités locales et les établissements universitaires et scientifiques constituent d’ores et déjà une association de préfiguration pour définir, précisément, le projet dans ses dimensions scientifiques et économiques. Ainsi, le projet Rovaltain fait l’objet d’un pacte régional.

« Nous attendons de l’Etat qu’il accompagne ce pôle en s’engageant financièrement en investissements, en mettant à disposition des postes de chercheurs et en soutenant l’activité des universitaires. Ce projet s’inscrivant pleinement dans les conclusions du Grenelle de l’environnement », a déclaré Jean-Jack Queyranne.

Gilbert

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