LE PÔLE BOIS DU HAUT-FOREZ INAUGURÉ

Jean-Jack Queyranne, Président de la Région Rhône-Alpes, accompagné de Jean-Louis Gagnaire, Vice-président délégué au développement économique, de Jean-Philippe Bayon, Vice-président délégué à la solidarité internationale et à la coopération décentralisée, et d’Eliane Giraud, Conseillère régionale déléguée à l’agriculture, au développement rural et aux parcs naturels régionaux, a inauguré ce jour le Pôle Bois du Haut-Forez.

Le Pôle Bois a pour objectif de favoriser le développement économique et social de l’ensemble de la filière bois locale. Il s’agit d’organiser un circuit court, de l’amont de la filière à l’utilisateur final, réduisant ainsi les coûts (notamment liés aux transports) et s’inscrivant dans une démarche de développement durable.

Ce projet structurant pour l’ensemble de la filière forêt-bois de la Loire a mobilisé l’ensemble des acteurs de la filière et répond aux besoins des entreprises locales qui devaient jusqu’à présent se fournir à l’étranger en bois séchés et traités. « A l’heure où l’on parle de délocalisation, ce projet exemplaire permet non seulement de fixer l’emploi au niveau local mais aussi de répondre aux enjeux de développement durable» a déclaré Jean-Jack Queyranne.

La Communauté de Communes des Montagnes du Haut-Forez a assuré la maîtrise d’ouvrage du projet et porte les investissements immobiliers. La Société Coopérative d’Intérêts Collectif (SCIC) Pôle Bois du Haut-Forez fédère et associe plus de 200 acteurs de la filière, de l’amont à l’aval, et exploite le site.

Le projet global s’élève à 3,8 M€, avec une participation financière de la Région de près de 700 000 €.

« Consolider la filière, de la production à la transformation ; développer les énergies renouvelables liées à l’utilisation du bois-énergie ; et enfin, assurer les formations indispensables dont nous avons besoin : tels sont les défis que nous devons relever » a conclu le Président de la Région.

Les installations du Pôle Bois

• une chaufferie de 2,5 MW alimentée par des scieries locales
• trois séchoirs d’une capacité totale de 15 000m3/an
• une unité de transformation du bois : rabotage, tronçonnage
• une unité de calcul de la résistance mécanique des bois qui permettra de classifier le bois et de répondre aux exigences imposées par les normes européennes
• une unité de traitement du bois : insecticide, fongicide, hydrofuge

par Christian

Gilbert

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