Le Vercors soutient ses agriculteurs

L’APAP, née en 1970 de la volonté des agriculteurs du Vercors de maîtriser leur destin face à la création du Parc, a fait un long chemin au côté de ceux que les paysans considéraient au départ comme des citadins en mal d’air pur. Et c’est un véritable partenariat, durable qui s’est installé entre l’institution et l’association.

Ce n’est pas un hasard si le soutien à l’agriculture est le premier poste budgétaire du Parc du Vercors, tête de liste des PNR rhônalpins sur ce plan. En 2007, ce budget était de 160 000 € sur son budget de fonctionnement (subventions à l’APAP, au service de remplacement, au syndicat du bleu du Vercors-Sassenage) et 370 000€ pour financer des programmes d’actions tels que le Réseau des fermes du Vercors, les Fermades, la marque Parc, la Fête du bleu, etc.

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Guy Durand, président de l’APAP (association pour la promotion des agriculteurs du Parc)

La surface agricole utilisée (SAU) est d’environ 32 000 ha située entre 200 et 1 300 m d’altitude, auxquels il faut ajouter les 24 000 ha d’alpages, tout ceci sur un territoire de 180 000 ha. En 2000, on recensait 1100 exploitations dont 485 professionnelles.

– Un quart des exploitations font de la vente directe au consommateur, contre 19% en France et 24% en Rhône-Alpes

– 44% des exploitations du Vercors produisent au moins un produit bénéficiant d’un signe de qualité: AOC entre autres. Un pourcentage supérieur à la moyenne française (28%)

– 10% des exploitations du Vercors sont engagées dans le bio

Utilisation des sols : une vocation herbagère.

L’agriculture du Parc repose avant tout sur la valorisation des surfaces herbagères : plus de 85 % de la SAU est composé de prairies permanentes ou temporaires. Il faut ajouter à cela les 24 000 ha d’alpages.

Les céréales ne représentent que 11 % de la SAU et sont plutôt localisées dans le Trièves et le Royans.

Les vergers et vignobles (Diois et Royans) ne couvrent que 3 % mais sont des cultures à rapport élevé, (représentant chacune 14 % du chiffre d’affaires agricole du Vercors), et bénéficient de ce fait d’un fort dynamisme.

Un cheptel à orientation bovine

En effet, une exploitation sur deux possède des bovins, et une sur trois est une exploitation laitière. Les 4 montagnes et le Vercors Drômois se distinguent nettement, ils constituent le plateau laitier du Vercors avec environ 3 000 vaches laitières, même si les vaches allaitantes augmentent.
On retrouve les troupeaux ovins dans les montagnes sèches drômoises du Diois et dans le sud du Royans avec un système d’exploitation très extensif et l’utilisation d’alpages dès la mi-juin.  Les exploitations classées ovins/caprins représentent 23% du total des exploitations, les bovins lait 17% et les productions de fruits 11%.

Gilbert

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