Tout savoir sur les grands prédateurs en Isère

Le département de l’Isère accueille deux espèces de grands carnivores, le loup et le lynx, espèces protégées par la convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe et par la directive européenne dite Habitat du 21 mai 1992 relative à la conservation des habitats naturels ainsi que de la flore et de la faune sauvages.

La présence du lynx a été affirmée en Chartreuse au cours de l’hiver 1989-90. Le retour du loup a quant à lui été mis en évidence au cours de l’été 1998 dans le département de l’Isère, d’abord dans les massifs de Belledonne et du Vercors puis celui du Taillefer. Il s’accompagne depuis 2004 d’un plan d’action national.

Ce plan fait le point sur la situation biologique de l’espèce, sur les interactions avec le pastoralisme, la chasse et le tourisme et fixe les objectifs consistant en particulier d’une part à réduire l’impact du prédateur en accompagnant les éleveurs, d’autre part à gérer les populations et assurer le suivi biologique.

Réseau de suivi

Dans chaque département, des correspondants issus de divers milieux professionnels ou associatifs ont été formés à la reconnaissance des indices de présence des deux espèces. La récolte de ces informations est indispensable pour mieux appréhender la situation et apporter une aide aux éleveurs.

Votre témoignage nous intéresse. Contactez-nous au 04 76 33 45 81 en laissant éventuellement vos coordonnées sur le répondeur afin que l’on puisse vous rappeler.

Pour en savoir plus sur le suivi, cliquer sur loup ou lynx.

Protection des troupeaux

Un dispositif d’aide à la protection des troupeaux financé par l’Etat et l’Europe (mesure 323 C du Plan de Développement Rural Hexagonal) permet de prendre en charge une partie des dépenses relatives au gardiennage renforcé, au regroupement nocturne des troupeaux et à l’utilisation de chiens de protection.

Tous les éleveurs ovins ou caprins possédant au moins 50 animaux dans le cas général et les faisant pâturer plus d’un mois en zone d’éligibilité de la mesure (cercles 1 et 2 – voir la carte), peuvent avoir accès à cette aide qui se décline par catégorie de taille du troupeau.

Contact : Jérôme PATROUILLER – 04 76 33 45 72.

Constats de dommages

Un éleveur victime d’une attaque sur son cheptel peut demander une expertise par un agent assermenté.

Consultez la procédure d’alerte

Si la responsabilité du prédateur ne peut être écartée en zone de présence avérée de l’espèce, une indemnisation peut être versée selon application d’un barème national prenant en compte la valeur vénale des animaux expertisés, augmentée d’un forfait pour les animaux disparus et les pertes indirectes.

Protocole d’intervention

Des dérogations à l’interdiction de capture ou de destruction peuvent être accordées pour prévenir des dommages importants, à condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien de l’espèce dans un état de conservation favorable.

L’arrêté ministériel du 3 juin 2009 fixe le cadre des interventions pour 2009-2010.

Statistiques

Consultez l’évolution départementale des constats de dommages et du montant des aides.

Voir aussi :
- Site “spécial loup” du ministère de l’écologie
- Evaluation des actions menées par l’Etat dans le cadre du plan d’action sur le loup 2004-2008 (mars 2008)
- Cartes de l’Observatoire des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers de l’Isère

Contact : Laurent BLIN

Source DDAF de l’Isère

Gilbert

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