La filière viticole reçue par le ministre

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche a reçu, hier, des représentants de la filière viticole. Cette réunion faisait suite à celle du 29 juillet dernier, au cours de laquelle les représentants professionnels avaient remis au ministre une demande de plan de soutien.

Le ministre a confirmé que le secteur viticole serait pleinement bénéficiaire des mesures exceptionnelles annoncées par le Président de la République le 27 octobre dernier.

Il a ensuite évoqué la nécessité de la structuration de la filière, notamment pour aborder les marchés à l’export. Un groupe de travail, sous la direction de Jérôme Despey, Président du conseil de direction spécialisé de FranceAgrimer, doit remettre au ministre, dans les prochaines semaines, des propositions pour le regroupement et l’organisation des interprofessions viticoles. L’objectif est de parvenir à une seule interprofession par région de production, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds interprofessionnel, au niveau national, pour le financement d’actions de promotion et de recherche développement coordonnées.

Par ailleurs, Bruno Le Maire rencontrera très prochainement les négociants viticoles pour faire le point sur le marché des vins sans indication géographique et son développement.

Concernant l’organisation commune de marché, il a été rappelé que le choix de mesures structurantes pour la filière était un bon choix. L’objectif est d’en faciliter, pour 2010, la mise en œuvre selon trois axes : mise en place d’un groupe de travail pour élaborer toutes les mesures possibles de simplification réglementaire, élaboration et diffusion aux représentants professionnels d’un suivi des engagements financiers, désignation d’un interlocuteur chargé d’accompagner la filière dans la conception des dossiers et la mise en œuvre des mesures.

Enfin, le ministre a annoncé la mise en place d’une mission parlementaire chargée d’évaluer les conséquences que pourraient avoir la suppression des droits de plantation et de mener une réflexion sur des outils de régulation adaptés à la filière viticole.

Gilbert

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