Environ 80 personnes ont participé aux travaux du Conseil économique, social et culturel du Parc national des Écrins qui se sont déroulés à l’Argentière-la-Bessée.
Il a été question de solidarités, d’accueil touristique, de pastoralisme…Tous ces échanges s’inscrivent pleinement dans l’esprit de la future charte et de sa co-construction avec les acteurs du territoire.
Maires, conseillers municipaux, agents du Parc national des Ecrins, agriculteurs, gardiens de refuges, guides, accompagnateurs, hébergeurs, représentants d’associations et d’administrations ont participé aux travaux du Conseil économique, social et culturel du Parc national des Écrins.
Cette instance, créée en novembre 2008, rassemble les membres des trois commissions thématiques du Parc national (Développement économique, accueil-pédagogie-tourisme, patrimoines). Une fois par an, au cours d’une séance plénière, l’ensemble des membres des trois commissions est invité à se retrouver pour une journée d’échanges et de prospective.
Ainsi, outre des administrateurs du Parc national, ce sont aussi des représentants de la population, des socio-professionnels et du monde associatif qui se retrouvent pour travailler ensemble aux grandes orientations de leur territoire.
C’est ainsi que les grandes lignes de la future charte du Parc national des Ecrins s’écrivent, progressivement. A plusieurs reprises, Pierre-Yves Motte, le président du CESC, a invité largement tous ceux qui ne l’ont pas encore fait, à contribuer, par leur engagement et leur expérience, à la construction de ce projet : « si les acteurs du tourisme et le monde agricole s’impliquent assez bien dans la démarche, les artisans et les commerçants doivent aussi trouver leur place ».
Questions de solidarités
Pendant la matinée, les trois commissions ont travaillé sur le thème de la solidarité, une notion inscrite dans la loi sur les parcs nationaux qui se développe en termes d’écologie mais aussi en matières économique et sociale.
L’intérêt général, l’avenir des jeunes, de la transmission et du partage des connaissances, le besoin de médiateurs, la question des transports, le besoin de faire vivre des réseaux et de « travailler ensemble pour se connaître et se comprendre »… : pour tout cela, le rôle du Parc est imaginé et conforté.
On voudrait qu’il soit un « catalyseur » et un « organisateur des ressources humaines sur le territoire ». L’imbrication de l’écologie et de l’économie semble évidente pour tous. On peut penser que ce travail collectif bénéficiera aussi à une solidarité écologique entre le cœur protégé du Parc national et son aire d’adhésion.
Après la présentation du diagnostic socio-économique réalisé sur le territoire des Écrins, des éléments de réflexion ont été développés dans le domaine du pastoralisme et en matière d’accueil touristique. Deux thèmes qui ont fait l’objet de plus d’une vingtaine de contributions, assorties de propositions d’actions concrètes.
Autant d’éléments qui fonderont la réalité de la future charte du Parc national.
Le calendrier de la charte
Le directeur du Parc national, Michel Sommier, a confirmé que les Écrins feront partie du « premier train des parcs nationaux à présenter leur charte ».
Le calendrier prévoit la rédaction d’un texte détaillé pour l’été 2010 qui serait soumis à l’enquête publique en 2011 et à la délibération des communes de l’aire optimale d’adhésion en 2012.
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Texte et photos: Parc national des Ecrins.