Dégringolade des revenus: les JA réagissent

Le revenu agricole moyen par exploitation baisse de 34 % en 2009 (54 % pour les producteurs laitiers),  après une chute moyenne de 20 % en 2008. La situation actuelle des jeunes paysans français est pire que celle de leurs aînés, trente à quarante ans en arrière.  Comment défendre encore ce métier et créer des vocations ?

Que faut-il de plus pour que l’on prenne conscience de la profonde crise financière et identitaire que traverse aujourd’hui le monde agricole ?  L’étude de l’Agreste, sortie ce lundi sur la baisse des revenus des agriculteurs est de bien mauvaise augure pour l’installation et l’avenir de nos campagnes.  Pas de chiffres spécifiques jeunes mais on ne peut que se poser la question : Comment promouvoir un métier qui n’a pas de perspectives ?

« Les chiffres des revenus en agriculture publiés cette semaine ne font que confirmer ce que nous ne cessons de crier haut et fort depuis de nombreux mois maintenant.  Les actions, que nous soutenons, menées par les JA en ce moment sont le témoignage de leur détresse et du manque de perspectives.  Nous attendons que la Loi de Modernisation de l’Agriculture (LMA) nous fasse reprendre le bon chemin, pour une agriculture revalorisée et valorisante, une agriculture qui fait vivre ses hommes et ses femmes et ne les plonge plus dans le désarroi», a déclaré William Villeneuve, président de Jeunes Agriculteurs.

Avec l’approche des débats en début d’année sur la LMA, JA redouble ses efforts pour faire partager ses propositions. C’est dans ce sens que JA a organisé une rencontre débat avec les parlementaires cette semaine.

« Pour continuer à installer demain des jeunes en agriculture, plus que jamais ces derniers auront besoin de stabilité sur les prix et donc de leur revenu. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et aux parlementaires des mesures fortes visant à soutenir l’installation, la transmission et assurer la pérennité des exploitations agricoles, et la préservation du foncier agricole pour les générations futures d’agriculteurs», poursuit William Villeneuve.

Gilbert

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