FCO: les « refuseurs » interpellent l’administration

Le Collectif FCO de l’Isère, qui s’est réuni hier à Charnècles,  réaffirme son refus de céder aux pressions administratives et judiciaires et le droit de chaque éleveur à choisir de vacciner ou de ne pas vacciner ses bêtes.

« Notre choix de ne pas vacciner contre la FCO est un choix conscient et responsable, fait par des femmes et des hommes déterminés à défendre leur métier d’éleveur et l’idée qu’ils s’en font », expliquent-ils.

« Le travail sur l’immunité naturelle des troupeaux est une réponse plus intelligente que la vaccination obligatoire sur laquelle l’Etat français s’est arquebouté, au-delà des arguments techniques et sanitaires, comme il l’avait fait pour la grippe H1N1 ».

Dans un communiqué, la Coordination des Collectifs FCO contre l’obligation de vacciner demande aux administrations concernées, l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les refuseurs ainsi que l’abandon de l’obligation de vacciner contre la FCO :

« Jean-Luc Tournaire, éleveur audois, vient de se suicider à la veille de son audition en gendarmerie au sujet de son refus de vacciner ses vaches contre la Fièvre Catarrhale Ovine.Par respect pour lui nous ne réduirons pas son geste à cette seule raison, car un suicide est toujours chose complexe.

Mais toujours par respect pour lui et ses engagements d’éleveur contre cette obligation vaccinale, nous nous devons de faire le lien entre sa décision d’en finir et la pression mise sur lui par l’administration chargée de faire appliquer la vaccination obligatoire (interdiction de transhumance, convocation en gendarmerie…).

Notre coordination, dans son dernier courrier envoyé à la Fédération des Groupement de Défense Sanitaire écrivait : “Les pressions contre les éleveurs qui refusent la vaccination s’accentuent. Si elles ne sont pas abandonnées, elles laisseront des traces indélébiles. Votre prise de position contre la vaccination obligatoire est urgente”.

Malheureusement le geste de Jean-Luc met dramatiquement en évidence notre mise en garde.

Notre coordination tente depuis plus d’un an de faire comprendre à une administration autiste que cette obligation est non seulement une aberration et une inutilité, puisque cette maladie est non contagieuse et non éradicable, mais pire, qu’elle nie sans raison la dignité de femmes et d’hommes responsables qui revendiquent leur libre choix d’éleveur.

Par toutes les mesures coercitives déconnectées de toute réalité professionnelle (vaccinations, puçages, normes sanitaires…) et souvent dictées par la pression des lobbys industriels, les éleveurs déjà grandement fragilisés économiquement, subissent un harcèlement réglementaire qui peut engendrer des attitudes extrêmes ».

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Contacts :

Pour le Sud : Antoine de Ruffray : 06 62 15 02 56, Michel David : 06 30 87 21 13

Pour le Centre : Georges O’Sullivan : 05 55 76 30 52

Pour l’Ouest : Thierry Marchard : 02 98 81 14 93, Patrick Hamelin : 06 20 72 01 22

Pour l’Est : Rémi Picot : 03 88 72 54 21

Gilbert

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