Le Conservatoire botanique national alpin a mis en place, depuis 2008, un regroupement des acteurs de la conservation de son territoire d’agrément, couvrant ainsi sept départements : 01, 04, 05, 26, 38, 73 et 74.
La conservation de la flore sur un territoire aussi vaste ne pouvait en effet s’envisager sans un partenariat fort et pérenne avec l’ensemble des organismes qui interviennent sur tout ou partie des étapes de conservation : gestionnaires d’espaces naturels, universitaires, associations de protection de la nature, voire botanistes amateurs…
Les enjeux partagés par les membres du réseau sont :
1. de créer du lien entre les différents acteurs de la recherche, de la connaissance et de la gestion,
2. d’articuler, de mutualiser et de restituer les actions de suivi et conservation de la flore sur les Alpes françaises et l’Ain,
3. de favoriser la construction de projets communs de connaissance et de gestion conservatoire des espèces et milieux déterminés par le réseau à l’échelle biogéographique du massif alpin,
4. de valoriser les actions communes et d’y sensibiliser les acteurs intervenant sur ces territoires.
Le mardi 13 juillet prochain, à l’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), le réseau se regroupera sur le site de l’une des espèces sur laquelle il travaille – la Reine des Alpes (Eryngium alpinum L.). L’acte de naissance du réseau Conservation de la flore Alpes-Ain aura lieu dans le vallon du Fournel, terre d’élection de cette fleur qui aura, pour l’occasion, sa plus belle parure (elle sera alors en pleine floraison).
Outre la naissance officielle du réseau par la signature d’une charte du réseau, la présentation d’un outil informatique pour le réseau permettant le suivi de la flore patrimoniale sur ordinateur de poche développé par le Parc national des Écrins sera l’un des temps forts de cette journée.