AG de l’AFTBM: les efforts portent leurs fruits

Très importante assemblée générale que celle de l’association forestière Trièves – Beaumont – Matheysine.

Celle ci s’est déroulée à Monestier de Clermont dans une salle comble et en présence de nombreux invités et élus. Nous y reviendrons…

Il nous a semblé important, dans un premier temps, de mettre en ligne l’intégralité du rapport moral du président Patrick Chion. Un rapport “musclé!”

“Cette Assemblée Générale marque les 29 ans d’existence de notre Association. Nous fêterons, plus solennellement les 30 ans l’année prochaine.

Dans une époque d’évolution rapide, nous ferons un bilan sur les réalisations passées, actuelles, et sur un futur prévisible.

La ligne générale de mise en valeur de notre patrimoine forestier, quelque peu délaissé à l’époque de la création de l’association, et qui constitue le socle de nos statuts, a été bien suivie et a porté ses fruits: il est resté dans les esprits de nos adhérents et au-delà preuves concrètes à l’appui, que sur notre territoire « le bois du Trièves c’est  70 % de bois à palettes » (aux dires d’une importante scierie de l’Isère); reconnaissons que cette « évaluation » était faite visuellement il y a maintenant deux ans.

Aujourd’hui nous avons terminé l’étude -commandée à notre Association par le S.A.T.- avec un outil  de mesure de résistance mécanique à ultrasons « le sylvatest » et c’est  seulement 7 % de nos bois qui sont classés C 14 (c’est-à-dire le classement bois palette), que + 50 % de nos bois sont classés « haute performance » et que sur ces 50 % nous avons 40 % de bois sapin ou épicéa, très haute performance C 40 et plus.

Notre Association, en accord avec les scieries, pense que le tri des bois sortis de forêt doit être effectué pour le classer suivant ses qualités mécaniques -ce qui est logique- et que les certifications telles que P.E.F.C. et Bois des Alpes, doivent concourir à une meilleure gestion technique et de meilleurs débouchés commerciaux.

Reconnaissons que nous avons trois obstacles repérés dès le début et que la Charte Forestière de territoire a identifiés, aujourd’hui les études de ceux-ci sont terminées ou en cours :

1°) l’étude de l’interaction -commandée par le Conseil Général de l’Isère à l’O.N.F.-entre l’exploitation forestière et les routes départementales a été terminée en février 2008 et à ce jour aucune réalisation n’a commencé. Il serait temps que ces chantiers débutent.

2°) le schéma de desserte forestière du Trièves commandé par le S.A.T. -avec le soutien du Ministère de l’Agriculture- à l’O.N.F. et au C.R.P.F.a été terminé en août 2009 : nous souhaiterions une mise en route et une réalisation rapides avec un technicien à temps complet avec des objectifs et des résultats concrets, ceci en même temps que l’interaction entre les routes départementales et la desserte, avec la création de plateformes.

3°) le regroupement de parcelles forestières en forêt privée et sur les 3 communes :  Gresse-de-Vercors, Chichiliane et Tréminis, le travail est en cours par la Coforêt

La Charte forestière du Trièves a été animée par Lionel COURTOIS et aujourd’hui par Thibault BECOURT, elle fonctionne bien. Remercions-les pour tout le travail qu’ils ont accompli, ainsi que le SAT.

Fort de ce succès, une charte forestière sur la Matheysine, le Valbonnais et l’Oisans a vu le jour.

2010 fut aussi mise à profit par le Conseil d’administration et le bureau de l’U.G.D.F.I. présidée par  Henri GRAS par son dynamisme et l’organisation qu’il propose avec le regroupement des associations de sylviculteurs de Belledonne Nord et Sud; faut-il penser à d’autres regroupements ?

La nouvelle organisation administrative territoriale aura-t-elle un impact sur les relations de proximité entretenues avec les élus.

La loi de modernisation agricole met-elle en danger le C.R.P.F. ?

Nous sommes conscients que ce qui a été réalisé est le fruit d’un  travail collectif, à notre niveau tout d’abord, et ensuite grâce aux relations de confiance que nous entretenons avec nos élus de l’Isère dont nous apprécions le soutien efficace et constant et tous les acteurs oeuvrant dans la filière bois.

Nous souhaitons que ces liens se maintiennent dans l’objectif d’améliorer la rentabilité de nos forêts en accord avec une gestion de développement durable.”


Gilbert

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