Une agglomération solidaire, nature et innovante, tels sont les trois piliers sur lesquels s’appuie la Métro pour aller vers la ville post-carbone.
Les élus de la Métro viennent de lancer cette démarche en adoptant une première série de délibérations liées à cette ambition, lors du Conseil communautaire du 27 mai 2011.
Face au réchauffement climatique, à la hausse du prix des énergies, à la raréfaction programmée du pétrole et aux inégalités sociales,
économiques et géographiques que ces phénomènes entraînent, la Métro a souhaité s’engager dans une ambitieuse politique globale visant à transformer durablement l’agglomération.
L’objectif : faire de la Métro l’une des premières agglomérations durables de France.
En cela, le conseil du 27 mai peut être considéré comme le point de départ de cette politique et s’illustre tout particulièrement au travers de quelques délibérations d’importance.
> La convention avec Eiffage sur un programme de recherche et développement dans le domaine de la ville durable, intitulé Phosphore 4. Cette convention mobilisera de nombreux ingénieurs, économistes, sociologues et autres spécialistes dont les cultures sont différentes autour de la ville de demain. Elle devra proposer des solutions innovantes sur la base de technologies expérimentales et novatrices pouvant s’appliquer concrètement à la ville grandeur nature qu’ambitionne d’être la Métro.
> Dans le même esprit, la Métro et la Ville de Grenoble ont été retenues par l’État en décembre 2009, aux cotés de 12 autres agglomérations, dans le cadre du projet Eco-Cité « Ville de demain ». Le périmètre de l’Eco-Cité grenobloise englobe diverses opérations situées dans la polarité nord-ouest, à savoir : la Presqu’île et l’esplanade à Grenoble, l’opération Porte du Vercors sur les communes de Sassenage et Fontaine et le parc d’Oxford à Saint-Martin-le-Vinoux.
Dans ce cadre, la délibération sollicite les subventions de l’État pour les études d’ingénierie à travers une convention avec la Caisse des Dépôts et Consignations d’un montant maximal de 300 000 euros pour 2011.
> Dans le même contexte général, la Métro a adopté une délibération pour expérimenter des véhicules électriques et leur infrastructure de recharge dans l’agglomération. L’opération partenariale, baptisée Green Car-e sera menée jusqu’en décembre 2012. Cette expérimentation est constituée d’un parc de 16 voitures électriques et d’autant de bornes de recharge ainsi réparties : Métro 6 véhicules dont 2 en auto-partage et 6 bornes d’alimentation, EDF 2 véhicules et 2 bornes, ERDF 1 véhicule et 1 borne, SNCF 2 véhicules et 2 bornes, GEG 3 véhicules et 3 bornes, CEA 2 véhicules et 2 bornes.
> Enfin, la délibération donnant un avis favorable de la Métro au contrat d’axe de la ligne E de tramway proposé par le SMTC, conforte l’ambition d’inscrire le renforcement des transports en commun non polluants dans un contexte plus large lié à l’habitat et au développement économique et environnemental de notre territoire.