Mettons l’Isère dans nos assiettes

Les résultats du recensement agricole 2010 le confirment: En Isère les circuits courts : un mode de commercialisation qui s’étend.

Plus d’une exploitation iséroise sur quatre vend au moins un produit directement au consommateur ou par le biais d’un seul intermédiaire. Les circuits courts se développent surtout dans la catégorie des petites exploitations, qui représentent 42 % des fermes pratiquant cette activité contre seulement 18 % de grandes.

cictuits courts

Pour plus de la moitié des unités de production ayant opté pour ce mode de commercialisation, la vente directe représente plus de 50 % de leur chiffre d’affaire, allant même jusqu’à représenter plus de 75 % pour plus d’une petite exploitation sur deux. Les produits vendus en circuits courts sont constitués à 36 % de produits carnés (produits animaux hors produits laitiers, oeufs et volailles).
La commercialisation à la ferme vient nettement en tête, puis la vente sur les marchés. Le troisième mode de commercialisation le plus rencontré est la vente à un commerçant détaillant, talonné de près par le circuit des points de vente collectif. 57 % des exploitations n’ont qu’un seul circuit de commercialisation.

L’ensemble des partenaires concernés, conseil général de l’Isère, chambre d’agriculture, Etat, association des maires de l’Isère, chambre des métiers et de l’artisanat sont conscients de cette nouvelle donne et souhaitent poser les bases de différents projets utiles à l’approvisionnement local.

Dans ce cadre, le Conseil général qui mobilise chaque année 4 millions d’euros pour l’agriculture iséroise, a lancé une étude sur le développement des circuits courts en Isère pour :

  • Qualifier et quantifier les demandes en produits locaux, des ménages isérois et de la réstauration collective.
  • Caractériser l’offre disponible et la compétitivité des agricultures iséoises.
  • Proposer un plan d’action pour lier l’offre et la demande.

455 millions d’euros par ans. Ce chiffre représente le potentiel de consommation des produits locaux par les ménages isérois. On peut affirmer qu’il est totalement opportun d’aider la valorisation de nos produits alimentaires et de favoriser l’approvisionnement local en restauration collective.

Cependant reste un problème majeur: il manque des structures capables assurere le développement de ces circuits courts et d’assurer l’approvisionnement. Pour ce l’idée d’une ou deux plateformes a été émise. On parle de Salaise sur Sanne et /ou la plaine de Moirans.

Il faut également développer les centres de distribution en zones urbaines et même périurbaines.

Encourager les acteurs de la restauration collective à s’approvisionner localement est également une priorité.
En 2010/2011, 25 collèges ont souscrit à l’action “Manger bio et autrement au restaurant scolaire”, et deux groupements de producteurs locaux les approvisionnent.
Le département continuera à favoriser l’approvisionnement en produits bio et locaux dans les 96 collèges publics. Une expérience qu’il compte élargir à d’autres publics  : personnes âgées, personnes handicapées, petite enfance…

A ce niveau là le potentiel est important puisque 776 établissements scolaires  de l’Isère ont une cantine.

Consommer local c’est participer au développement durable, mais aussi relever des défis économiques, écologiques, sociaux…

Gilbert

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