L’Association Générale des Producteurs de Maïs (A.G.P.M), l’Union Française des Semenciers
(U.F.S) et la Fédération interprofessionnelle de la production de maïs et de sorgho
(F.N.P.S.M.S.), ont déposé ce 29 mars un recours au Conseil d’État contre l’arrêté
d’interdiction du maïs OGM (événement Mon 810) pris par le Gouvernement français le 16
mars dernier (et publié au journal officiel du 18 mars).
L’A.G.P.M, l’U.F.S et la F.N.P.S.M.S, attendent de ce recours une nouvelle invalidation et
annulation de l’arrêté ministériel, comme ce fut le cas en novembre dernier pour le 1er
arrêté.
D’abord parce que cette interdiction ne repose sur aucun élément scientifique sérieux et que
les producteurs de maïs impactés par la pyrale et la sésamie, subissent un réel préjudice
économique.
Ensuite, parce que, au-delà de l’événement OGM MON810, les producteurs agricoles
défendent un accès non distorsif aux innovations et par conséquent, à la productivité et à la
compétitivité de leurs exploitations et de leurs filières.
Enfin, pour mettre un terme à un usage abusif, voire illégal, du principe de précaution
devenu un principe idéologique d’inaction.
L’Association Générale des Producteurs de Maïs, A.G.P.M, assure la représentation des maïsiculteurs et de la
plante maïs auprès des autorités françaises et européennes. Organisée en sections spécialisées, elle représente
et défend également les intérêts spécifiques du maïs doux, du maïs semence et des irrigants.
L’Union Française des Semenciers, UFS, est le syndicat professionnel des entreprises semencières. L’UFS réunit
135 entreprises actives dans la recherche, la production et la commercialisation de semences pour l’agriculture,
les jardins et le paysage.
La Fédération Nationale de la Production des Semences de Maïs et de Sorgho, FNPSMS rassemble les
entreprises semencières et les producteurs de maïs semence autour d’un objectif commun : gérer la production
française de semences de maïs et contribuer à son développement en France et à l’international.