Non à l’ensauvagement des territoires

La Fédération Nationale Ovine communique:

Pour la première fois de mémoire d’hommes, un éleveur est contraint de redescendre ses
brebis prématurément des estives ariégeoises pour cause de prédation. Le troupeau avait
été attaqué six jours consécutifs, parfois à moins de 100 mètres de la cabane du berger.
Le responsable ? Un ours, déjà connu des éleveurs pour avoir attaqué des troupeaux.
Capturé, il avait été déplacé mais n’a pas tardé à recommencer …

La semaine dernière, le CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature) refusait
d’autoriser le prélèvement de deux lynx dans le Jura. Spécialisés sur un troupeau ovin,
ces deux animaux ont fait chez un seul éleveur plus de 40 victimes depuis le début de
l’année.

Et pendant ce temps, les attaques de loups font toujours rage dans les Alpes, mais aussi
dans les Vosges et le Massif Central… La présence et la croissance de ces populations
de prédateurs ne sont plus maitrisées.

Partout, c’est l’animal sauvage qui est préféré à l’homme et à ses troupeaux domestiques.
Nos dirigeants politiques ont manifestement fait le choix de l’ensauvagement des
territoires au détriment de la présence humaine et l’activité économique des massifs.
Pourtant c’est bien l’homme et ses troupeaux qui permettent l’entretien des territoires
nécessaire aux activités du tourisme, et qui sont le dernier rempart contre la désertification
des zones rurales.

Au lendemain de la conférence environnementale, où le sujet n’a apparemment pas été
abordé, la FNO se demande quelle biodiversité les citoyens français veulent-ils sur leur
territoire. Si l’objectif de protection des grands carnivores est atteint, c’est l’élevage qui
aujourd’hui est en voie de disparition des massifs où ils sont présents…

Quelle viande mangerez- vous demain ? Combien coûteront vos forfaits de ski quand les
pistes seront entretenues à la débrousailleuse ? Qui remplira nos écoles de campagne ?

En Isère…

En Isère le loup poursuit ses ravages et les éleveurs crient à l’immobilisme de l’Etat.

 » Le loup n’est pas en voie de disparition, les éleveurs oui, s’insurge le président de la chambre d’agriculture  Gérard Seigle Vatte. En réponse, le préfet nouvellement nommé, Richard Samuel mais qui connaît bien le dossier affirme que le loup est protégé par la convention de Berne . Cela n’empêche pas de prendre des mesures dont les tirs de défense  » qui paraissent plus efficaces que les tirs de prélèvement. Selon lui le gouvernement travaille sur le dossier et devrait sans doute prôner la régulation du loup… »

Encore et toujours le loup!

Gilbert

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