Avec 404000 habitants et 28 communes, la 12ème agglomération de France
est passée au crible avec Baro’Métro, le 2ème du genre en France.
Baro’Métro : le scanner de l’agglomération grenobloise.
Comment se situe la Métro vis à vis des autres métropoles de taille et de profil
similaires ? Quels sont ses atouts ? Quels sont les points à améliorer ? Comment
doit-elle mieux ajuster ses actions en fonction des besoins des habitants ?
Autant de questions auxquelles Baro’Métro tente de répondre, permettant de
mesurer et de comparer notre agglomération avec 11 autres métropoles (1).
En passant au crible toutes les données , les services de la Métro ont ainsi pu établir
un classement de l’agglomération sur l’emploi, l’habitat, les déplacements, la
cohésion sociale, l’environnement, les finances, le développement économique, etc.
Morceaux choisis.
Dans l’agglomération les 10% les plus riches ( 38400€ par an) gagnent 5,5 fois
plus que les 10% les plus pauvres ( 6900€) : cet écart est l’un des plus faibles du
panel ( 2ème place) dont les valeurs s’échelonnent de 5,2 à 8,2. La part de
population bénéficiant du RSA est l’une des plus basses. Les jeunes grenoblois ( – de
30 ans) sont les plus aisés du comparatif : 16970€ annuels contre 15500€ pour la
moyenne du panel.
L’emploi pour tous ? Avec un taux de chômage (10,7%) inférieur à la moyenne grâce
à une économie dynamique, la précarité de l’emploi est en revanche la plus forte
(18%) plaçant l’agglomération en queue de peloton. Cette situation tient au profil
très industriel d’entreprises soumises à la concurrence nationale et internationale
qui ont recours à l’intérim et aux contrats de courte durée. L’activité des plus de 55
ans : 7,6% des actifs de cette génération sont au chômage ( 8% pour la panel) alors
qu’à Rennes ils sont moins de 5%.
La santé : les hôpitaux de l’agglomération bien placés à l’échelle nationale.
Pour la concentration de médecins généralistes, l’agglomération se place dans le
peloton de tête. Les hôpitaux offrent une qualité et une efficacité repérées au
l’échelle nationale sur certaines spécialités. Néanmoins, Toulouse, Bordeaux,
Strasbourg sont plus performants sur l’ensemble des spécialités.
Déplacements. S’il y a bien un domaine où l’agglomération peut s’enorgueillir c’est
celui du développement des modes alternatifs. Avec 181 voyages par an et par
habitant en transports en commun, l’agglomération tient le haut du classement
tandis que le plus grand nombre de déplacements à vélo nous place en 2ème position.
Environnement : un bilan contrasté:
47% du parc de logement ayant été construit entre 1947 et 1974, l’habitat demeure
très consommateur d’énergie. Les émissions de CO2 baissent même si elles restent
importantes à cause d’industries polluantes (chimie, ciment, …) En revanche la
production d’énergies renouvelables est une des plus importantes du panel.
Recherche, enseignement supérieur : le gagnant est…. l’agglomération
grenobloise. Que ce soit le nombre de pôles de compétitivité, le pourcentage
d’emplois dans la recherche (41% contre 28% en moyenne) , le rang de la meilleure
université au classement mondial, la Métro obtient la meilleure note.
Soit les communautés d’agglomération ou urbaines de : Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice,
Rouen, Strasbourg, Montpellier, Rennes, Saint-Etienne, Aix-en-Provence, Nancy.


