Trafic de viande de cheval dans l’Est de la France : une pratique isolée face à une filière de qualité

La Coordination Rurale a tenu à réagir suite au nouveau scandale qui touche la filière équine…

 » Après l’affaire Spanghero, un nouveau scandale de trafic de viande de cheval a touché l’Est de la France.

La quasi-totalité des chevaux dits « de selle » reçoit des traitements médicamenteux, qui excluent ces animaux des circuits de boucherie car ils peuvent présenter un risque toxique pour les consommateurs. La réglementation française en ce sens est très stricte.

Un réseau très bien organisé

Un réseau mafieux belge est parvenu à contourner frauduleusement notre réglementation sanitaire. Des maquignons complices promettaient en effet aux propriétaires concernés une retraite paisible pour leurs animaux.

Les animaux partaient ensuite en Belgique, leurs carnets de santé étaient alors falsifiés, puis ils revenaient en France pour y être abattus. Quelques abattoirs (Alès, Pézenas et Valenciennes) seraient concernés.

Gardons confiance en nos éleveurs et en la qualité de leurs produits !

Ce réseau fait aujourd’hui l’objet d’une enquête afin d’en punir les responsables. Ce scandale écorne hélas l’image de la filière viande équine. La Coordination Rurale et la Fédération Nationale des Eleveurs Professionnels d’Equidés (FNEPE) rappellent que pour lutter contre ces mafias, il est urgent qu’un système de traçabilité infaillible soit imposé à tous les pays de l’UE et ce, à tous les maillons de la filière (étiquetage du producteur au consommateur).

La France ne peut à elle seule faire figure de bonne élève en UE si des pays voisins se montrent plus laxistes.

Par ailleurs, les consommateurs doivent garder confiance et ne pas se détourner de la consommation de la viande équine française qui est de grande qualité. Elle est produite dans le respect de la législation sur de très grands espaces, en majorité en Auvergne et dans le Sud-ouest.

Cette filière, bien que marginale dans l’élevage équin français, a permis de maintenir au sein des races de chevaux de trait une diversité génétique qui aurait sans cela disparu et de contribuer à la survie économique des professionnels concernés. »

Gilbert

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