JJ Queyranne: favorable à une fusion Rhône-Alpes Auvergne

Le président de la région Rhône-Alpes , Jean-Jack Queyranne, a réagit vis à vis de la possible fusion de la Rhône-Alpes avec l’Auvergne.

« J’accueille favorablement le projet de fusion entre Rhône-Alpes et l’Auvergne annoncé
par le Président de la République. J’entends contribuer ainsi à l’entreprise de simplification
des structures territoriales de notre pays. Je n’ai jamais eu de velléités d’annexion parce que
je respecte chaque territoire avec son histoire et son identité. Aujourd’hui, je pense que nous
pouvons construire cette grande Région en réunissant toutes les bonnes volontés. Je m’en
suis entretenu avec René SOUCHON, le Président de l’Auvergne ; nous partageons tous deux
la même volonté de mettre l’organisation territoriale de notre pays à l’heure du XXIème
siècle. Le regroupement de nos deux Régions constitue une première étape. Déjà de
nombreuses coopérations existent : dans les domaines de la santé, des universités, de
l’économie, que ce soit pour l’agro-alimentaire ou la mécanique. Elles constituent les
premiers fondements qu’il faudra renforcer.

Avec René SOUCHON, nous prendrons rapidement des initiatives pour que cette réforme ne
soit pas un simple jeu institutionnel. Elle doit renforcer nos capacités d’action pour l’emploi,
la formation des jeunes, le développement économique et l’environnement. Pour nous, il
importe de garantir que chaque composante de nos deux Régions soit traitée sur un pied
d’égalité, en garantissant un aménagement équilibré du territoire, la présence des services
publics et la relation avec les citoyens.

Je n’entends pas exercer une centralisation des décisions depuis Lyon, mais bien au
contraire comme nous le pratiquons, garantir la proximité dans l’élaboration et la mise en
oeuvre des politiques régionales.

Construire la grande Région Rhône-Alpes/Auvergne signifie qu’il faudra aller beaucoup plus
loin dans l’attribution de nouveaux pouvoirs et des moyens correspondants. Si nous
figurerons au 7ème rang européen par notre poids économique, nous avons encore dix à
douze fois moins de ressources par habitant que les grandes Régions allemandes, italiennes
ou espagnoles avec lesquelles nous coopérons.

J’attends donc beaucoup des réformes annoncées dans un second projet de loi. Pour réussir,
il ne faudra pas jouer petit bras. Différer la disparition des Conseils généraux laisse déjà
craindre un renoncement devant les écueils que toute entreprise d’envergure rencontre : les
cafouillages comme l’enlisement face aux conservatismes que ne manqueront pas de
s’exprimer lors des débats parlementaires.

Il ne faut pas laisser passer cette chance historique de mettre notre pays en mouvement et
de rompre avec une logique de centralisation qui ne s’impose plus. »

Gilbert

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