A l’appel de la FDSEA et de JA de l’Isère, une cinquantaine d’agriculteurs, se sont retrouvés à Vienne afin de s’associer au mouvement national ayant pour thème: Sera-t-il encore possible de manger français demain?
Afin de mieux comprendre les raisons de cette manifestation, voici le communiqué commun de la FDSEA et des JA.
En début d’année, le Président de la République s’engageait à prendre des mesures concrètes face à la perte de compétitivité de nos exploitations, dans un contexte de concurrence mondiale exacerbée.
4 mois se sont écoulés et rien n’est fait. Pire, les agriculteurs continuent de voir la pression réglementaire les étouffer : On verbalise ici pour avoir taillé une haie, là pour avoir entretenu un fossé, pire encore on sanctionne un agriculteur qui moissonne quand il fait trop chaud ! Là où les taux de nitrates baissent dans les rivières on prévoit encore d’accentuer les interdictions.
Ces derniers jours, un nouveau projet de loi viserait à interdire l’usage de produits pourtant homologués, ce qui impacterait plus de 66 000 hectares en Isère (soit 25 % de la surface agricole) l’équivalent de 130 000 terrains de foot ! Et en même temps on nous demande de lutter efficacement contre l’ambroisie, qui est un véritable problème de santé publique, sans aucun moyen de lutte !
Il faut que cela s’arrête immédiatement ! Le Gouvernement prône le « made in France », le produire et consommer français, mais à ce rythme les producteurs arrêteront les uns après les autres. Pendant ce temps, le solde de notre commerce extérieur se dégrade inexorablement et les importations de produits agricoles explosent en provenance d’Amérique, d’Asie mais aussi de nos voisins européens.
POUR DIRE STOP A L’ EMPILEMENT DE CES CONTRAINTES,
POUR CONTINUER A PRODUIRE FRANÇAIS DEMAIN,
LA FDSEA et les JA SE MOBILISENT A VIENNE
ET RENCONTRENT LES REPRESENTANTS DE L’ETAT