Alain Cottalorda, président du conseil général de l’Isère l’avait annoncé à l’assemblée générale de la coopérative Coopenoix: » je n’ai aucun scrupule a avouer que je connais mal la filière noix de Grenoble mais je vais m’y intéresser de près. Très rapidement je me rendrais sur une exploitation nucicole afin de mieux appréhender l’ensemble des maillons de la chaîne de cette filière. La noix de Grenoble étant un produit phare de notre département à plusieurs niveaux ».
Alain Cottalorda s’est donc rendu à Tullins, visiter l’exploitation de Pierre Gallin Martel. Il a pu ainsi suivre à vitesse réelle comment les noix franchissent différentes étapes avant d’être livrées à la coopérative.
» J’ai découvert une profession, une filière qui jouent un rôle important au niveau économique, environnemental, social. La noix de Grenoble est un vecteur important au niveau de la notoriété, du patrimoine de notre département. J’ai constaté aussi qu’au niveau de son exploitation, la noix demande beaucoup de travail et que la mécanisation a son importance. »
Le président du conseil général de l’Isère croit beaucoup à l’avenir de l’agriculture sur notre département. » Cela implique que l’on maîtrise bien le foncier, que l’on conserve un équilibre entre l’urbain et le rural, que la politique de transmission, d’installation soient efficaces, que l’ont maintienne des outils de proximité comme les abattoirs par exemple…que les producteurs vivent correctement de leur métier.. «
Outre Alain Cottalorda, participaient à cette visite, Pascal Denolly président de la FDSEA de l’Isère, Jean-Pierre Renevier, nuciculteur, élu à la commune de Tullins, Eric Greyffe-Fonteymond, éleveur ovin à Tullins. Ce dernier alertant le président du conseil général de l’Isère sur le manque d’éleveurs ovins.. » C’est d’autant plus préjudiciable que la demande est de plus en plus forte mais nous ne pouvons fournir.. ».