Christophe FERRARI, Président de Grenoble–Alpes Métropole, a répondu
positivement à la demande du Président de la Fédération Française de
Football (FFF), Noël LE GRAËT, d’accueillir des matchs de la coupe du
monde féminine de football 2019 au stade des Alpes dans le cadre de la
candidature de la France à son organisation.
La FFF intéressée par le stade des Alpes
La FFF a sélectionné une dizaine d’agglomérations dont les équipements
correspondent aux critères préconisés pour ce genre de manifestation. Avec
20 000 places, le stade des Alpes bénéficie des standards récents en
matière de sécurité, de fonctionnalités et d’aménagements. Il était donc
tout indiqué pour accueillir un tel événement qui réunira 24 équipes
nationales pour la phase finale de juin-juillet 2019. Un accord de principe pour
la mise à disposition du stade a ainsi été signé par les trois partenaires que
sont la FFF, Grenoble–Alpes Métropole et le groupe Carilis-Sogestal,
délégataire de l’équipement. Dans le cadre de la préparation des équipes,
d’autres équipements de l’agglomération comme ceux des massifs
environnants pourraient servir pour les entraînements.
Une opportunité saisie au service de notre territoire…
Avec des retombées économiques estimées à plus de 100 M€ sur la France
entière et un coût particulièrement modeste au regard des bénéfices
attendus, c’est aujourd’hui une opportunité que notre agglomération saisit
au service de son territoire. Au-delà de l’activité générée pour notre tissu
économique, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et, plus largement,
du tourisme, la retransmission de cette compétition nous offrira une
visibilité exceptionnelle permettant de valoriser, dans le monde entier, les
atouts riches et diversifiés de notre territoire. Lors de la dernière coupe, ce
sont pas moins de 3000 journalistes issus de 181 pays qui ont couvert
l’événement.
… et du sport féminin
La coupe du monde féminine de football représente la deuxième compétition
de la FIFA. C’est aujourd’hui une des priorités de la FFF qui souhaite
développer une compétition comme une pratique sportive de plus en plus
prisée ainsi qu’en témoignent notamment des audiences en constante
augmentation depuis la création de cette coupe en 1991. Avec une équipe de
France 4e au classement FIFA, nul doute que si la France est choisie, au
printemps 2015, l’engouement sera au rendez-vous.
Ce sera, pour la Métro, une formidable occasion de promouvoir le sport féminin, axe possible d’une future politique sportive métropolitaine, mais aussi et surtout l’égalité femmes-hommes, un engagement cher à notre agglomération depuis de nombreuses années déjà.