Accord historique de la Chine et des États-Unis pour le climat

Le président Barack Obama et le président Xi Jin Ping ont fait ce matin une déclaration commune historique pour notre avenir collectif et, à court terme, la préparation de l’accord universel et ambitieux sur le Climat que nous souhaitons voir signer à Paris en 2015.

Les États Unis et la Chine, qui représentent à eux deux plus de 40 % des émissions mondiales, ont en effet annoncé les engagements qu’ils comptaient prendre pour intensifier leur action face au dérèglement climatique :
–    les États-Unis prévoient de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % d’ici 2025 par rapport à 2005, dans la perspective de les réduire de 80% d’ici 2050 ;
–    la Chine, où les niveaux de pollution sont insupportables et où l’impact du dérèglement climatique est déjà sévère, affirme sa volonté d’inscrire sa croissance dans une trajectoire plus soutenable : elle a ainsi annoncé, pour la première fois, qu’elle devait atteindre un pic d’émissions le plus tôt possible d’ici 2030. La Chine accélère également sa transition énergétique souhaitant que les énergies décarbonées représentent 20 % de sa consommation d’énergie en 2030.

Suite à l’accord européen conclu fin octobre en faveur de la réduction d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, ces annonces d’engagements de la part des deux plus grands émetteurs au monde constituent des signaux très positifs pour la préparation d’un accord universel, équitable et ambitieux sur le Climat, que devrait conclure, sous Présidence française, en décembre 2015, à Paris, la 21ème Conférence des Parties de la Convention cadre sur les changements climatiques.

Ségolène Royal souligne que ces initiatives doivent inciter tous les autres pays à présenter également le plus tôt possible leurs intentions de contributions nationales à cet accord universel sur le climat. Sans transition collective vers une économie décarbonée, nous ne pourrons pas maintenir le réchauffement mondial en dessous de 2°C et éviter les conséquences catastrophiques de ce dérèglement pour nos sociétés.

L’orientation des plus grandes puissances mondiales, de l’Union européenne, des États-Unis et de la Chine, pour une croissance verte bas carbone montre aussi clairement que ce nouveau modèle constituera bel et bien l’économie de demain. La transition énergétique est désormais un processus mondial.

C’est un signal mobilisateur de plus à l’attention de tous les acteurs et les investisseurs pour s’engager résolument dans cette transformation, qui offre de très belles opportunités économiques tout en permettant d’espérer un futur meilleur pour nous et nos enfants.

Gilbert

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