Traversée nocturne de l’agglomération grenobloise

Pendant longtemps, la ville a connu une existence rythmée par l’alternance journuit.
La nuit était considérée comme le temps du repos alors que le jour servait de
référence pour l’aménagement urbain et la mise en place des services.

Aujourd’hui, nos modes de vie ont changé. Les villes fonctionnent de plus en plus la
nuit. Les activités humaines s’y déploient et occupent de nouveaux espaces de
travail et de loisirs.

« Aujourd’hui, il ne faut plus parler de la nuit mais des nuits » souligne Luc
Gwiazdzinski, géographe grenoblois du laboratoire PACTE et initiateur du concept
dans plus de cent villes d’Europe. La nuit de ceux qui se reposent, de ceux qui
travaillent, de ceux qui se déplacent, de ceux qui s’amusent, etc., provoquant
parfois des dysfonctionnements entre les diurnes et les nocturnes.

Pour mieux comprendre ce qui se passe la nuit dans l’agglomération, la Métro
s’appuie sur une consultation la plus large possible, issue du terrain. Un groupe (dix
au total) de sept à huit personnes, parcourra un des dix itinéraires. Membres de
conseils de quartier, élus, chercheurs, acteurs sociaux ou culturels, techniciens de
communes, recueilleront les propos d’habitants, de travailleurs, de fêtards. Ils
noteront leurs impressions sur des lieux ou des situations. Tout sera consigné dans
des documents qui leur seront remis au départ. Ils serviront de base pour changer
notre regard sur la nuit mais surtout pour formuler des propositions.

Les plus significatives seront retenues avec la création de nouveaux services pour
les habitants, comme ce fut le cas pour les transports de nuit à Lyon, ou une
nouvelle offre de loisirs pour les 14-18 ans à Genève.

la Métro LO

Gilbert

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