A l’échéance du contrat qui le liait à l’entreprise gestionnaire des 3 lignes express de la région grenobloise, le Conseil général a lancé une nouvelle consultation sur la base d’un cahier des charges dont les objectifs étaient d’améliorer les temps de parcours, de résorber les saturations constatées entre Voiron et Grenoble, et de réduire le coût à la charge des contribuables.
La nouvelle organisation, fruit d’une négociation avec le candidat lauréat, permet globalement d’atteindre ces objectifs : elle diminue les temps de parcours dans des proportions pouvant atteindre 30 % sur certains trajets ; elle augmente le nombre de places de 26 % en heure de pointe du matin entre Voiron et Grenoble ; et elle est plus économique de 16 % (1,5 millions d’euros économisés par an, qui permettent au Conseil général de ne pas augmenter les impôts des Isérois pour la 9ème année consécutive malgré la hausse des dépenses de solidarité).
Mais elle a suscité une vive réaction d’une partie des usagers qui n’y trouvent pas leur compte.
Sous l’impulsion de Didier Rambaud, vice-président du Conseil général en charge des transports, le Conseil général s’est donc rapproché du Pays du Grésivaudan pour examiner les améliorations qui pourraient être apportées à la nouvelle offre, sans en perdre les principaux gains.
A l’issue de leurs échanges, les deux autorités organisatrices sont convenues d’apporter 3 améliorations aux lignes express, qui seront effectives dès la mise en place de la nouvelle desserte, le 5 janvier :
– un prolongement de la desserte de Revel et Saint-Jean le vieux jusqu’à l’arrêt « Domène les Arnaud », pour assurer une correspondance avec la ligne express ;
– un renforcement de la desserte de Villard-Bonnot aux arrêts « Lycée », « Madone » et « Eglise » ;
– le prolongement de 4 services express jusqu’à Tencin.
Le Pays du Grésivaudan adaptera sa desserte entre Tencin et Montbonnot Pré de l’Eau, via Domène, pour tenir compte des nouvelles conditions d’organisation de la ligne express.
Une enquête sera menée durant le mois de février pour évaluer la satisfaction des différents usagers et examiner les éventuels ajustements qui seraient encore nécessaires.
Enfin, le Conseil général et le Pays du Grésivaudan conviennent d’intensifier leur partenariat pour mieux coordonner les réseaux de transport dont ils ont chacun la responsabilité.
Ils conviennent également de la nécessité d’intensifier le partenariat entre les autorités organisatrices de transport de la Région Grenobloise.