Union Pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales

Communiqué de l’ Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales

” Le 15 juin 2016, nous, maires de plusieurs départements, adhérents à l’Union pour la
Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales (USAPR, association loi 1901) nous sommes
réunis à Chichilianne pour tenir notre assemblée générale. Nous avons en commun le souci de
maintenir nos espaces ruraux ouverts et vivants, la reconnaissance du rôle que tient le
pastoralisme dans les territoires, la volonté de voir reculer la très grave menace que fait peser
sur leur équilibre la prédation des loups.
Le choix de tenir notre Assemblée Générale à Chichilianne n’est pas le fruit du hasard : après
et en même temps que d’autres territoires du pays, le Trièves et le Vercors sont sous une
pression lupine ininterrompue.
Nous voulons que mesure soit prise de la souffrance des troupeaux attaqués, de la
profonde détresse des éleveurs, de notre très grande inquiétude devant la mise à mal
d’un secteur-clé pour l’économie et l’Environnement de nos communes.
Nous demandons :
– la prise d’arrêtés de défense renforcés pour les éleveurs de Chichilianne comme pour tous
les éleveurs touchés par la prédation, la préparation des éleveurs et la formation des chasseurs
à des opérations de tir de prélèvement ou prélèvement renforcé lorsque les attaques perdurent
ou reprennent (la saison ne fait que commencer)
– l’assouplissement des conditions de tirs de défense pour permettre une intervention
immédiate
– la mobilisation de la brigade spécialisée « loups » afin d’intervenir en urgence sur les
troupeaux prédatés, le recrutement et la formation de nouveaux brigadiers habilités à encadrer
les chasseurs locaux.
– le financement de parcs de matériel pour mettre en oeuvre efficacement les arrêtés
préfectoraux (pièges photographiques, caméras thermiques) : 3 kits par département très
exposé, 1 kit par département nouvellement exposé, qui seraient la propriété de l’USAPR
pour une mise à disposition rapide aux éleveurs
– une harmonisation des bonnes pratiques des services de l’état pour l’ensemble des territoires
touchés, une coopération en confiance avec les élus territoriaux, permettant de répondre en
toute légalité aux besoins urgents des communes confrontées à une série d’attaques de loups
– la mise en place de chiens créancés aux loups, qui n’existent plus en France
– la clarté sur les effectifs réels de population lupine et la définition du seuil de conservation
de l’espèce, avec des clés de comptage partagées entre les services de l’Etat, les chercheurs
scientifiques et les acteurs de terrain
– la clarification des responsabilités juridiques des différentes parties engagés dans ce dossier,
tant au niveau de la mise en place des moyens de protection des troupeaux (chiens de
protection) que lors des opérations de prélèvement
– la stricte obligation pour les parcs détenant des loups en captivité de pucer leurs animaux
et de se soumettre à des contrôles de légalité renforcés.
– la prise en compte des animaux prédatés chez des particuliers.”

Gilbert

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