L’USAPR a été reçue au Ministère de l’agriculture par Brice Huet,
conseiller chargé du développement durable et des outre-mer. Elle a réaffirmé l’extrême
gravité des problèmes engendrés par la prédation des loups sur les territoires communaux
(détresse des éleveurs, souffrance des troupeaux, ensauvagement des espaces…).
Dans le temps qui leur a été imparti, les maires de l’USAPR ont défendu les points suivants :
– la nécessité de n’admettre en aucune façon la notion de « zone d’exclusion » dans un
souci d’équité et de solidarité des territoires.
– leur refus de voir les indemnisations liées à la mise en place des mesures de protection
et à leur bon usage.
– le rejet de la notion de «zone de tranquillité » dans les parcs induisant l’interdiction de
certaines activités de production (cf projet de Loi Montagne).
– l’urgence à obtenir le déclassement de l’espèce loup de strictement protégée à
protégée au sein de l’Europe (Convention de Berne et Directive Habitat)
– l’obligation d’égalité dans l’application des arrêtés cadres dans tous les départements.
– la détermination scientifique du nombre minimum de loups permettant d’assurer la
viabilité de l’espèce lupine en France.
Elle a proposé deux axes de travail :
– une clé de comptage afin d’établir plus précisément la population totale de loups en
France et de mieux mesurer la vulnérabilité des espaces pastoraux (Zone test à l’étude
en Savoie)
– les chiens créancés pour améliorer la mise en oeuvre opérationnelle des différents
arrêtés de tir.
Les réponses écrites du ministère de l’agriculture feront l’objet d’un nouveau communiqué de
presse. La transversalité du dossier loup nous pousse à solliciter une rencontre avec le
Ministère de l’environnement.