Plus de 140 feux en Europe, une forte mobilisation, une lueur d’espoir

Il y a quelques jours, de nombreux citadins pouvaient voir les sommets et les villages
s’illuminer au soir du 15 septembre… Des feux ici, des signaux lumineux là et des mairies qui
s’éclairent pour soutenir les éleveurs, les bergers et les professions agricoles face à la
prédation des loups.

Les maires de l’USAPR en font le constat tous les jours, attaque après attaque : cette
prédation met gravement en danger les équilibres territoriaux.
Nous voulons être entendus, être écoutés. Nous avons sollicité des rendez-vous auprès des
ministres de la Transition Ecologique et Solidaire et de l’Agriculture : nous n’avons pas
obtenu de réponse. La situation des acteurs de terrain, de ceux qui subissent chaque jour les
effets de la prédation s’aggrave, la colère des éleveurs grandit et notre inquiétude est grande.
Plus de 140 points lumineux en Europe (en Allemagne, en Suisse, en Italie et même en
Turquie). Le constat est sévère. La prédation est aussi un problème chez nos voisins. Les
documents qui régissent le loup doivent évoluer rapidement et prendre en compte la situation
avec des loups en pleine phase de colonisation laissant derrière eux déjà plus de 10 000
victimes. Un prédateur qui ne semble plus être en danger !


Les maires de l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales en tirent le bilan.

“Les maires de l’USAPR en font le constat tous les jours, attaque après attaque : cette
prédation met gravement en danger les équilibres territoriaux.
Nous réclamons le droit à défendre les troupeaux sans notion de quota, aujourd’hui dépassée.
Mais nous avons à coeur de travailler avec les acteurs du territoire et nous préparons une
réunion nationale des partenaires de terrains, des pastoralistes, de ceux qui connaissent
l’élevage et qui depuis de nombreuses années font le constat que les mesures de protection
ne sont plus assez efficaces, qu’elles génèrent aussi de nombreux problèmes d’usage et que
dans biens des cas, elles ne sont pas adaptées au territoire.
Nous aurons donc à coeur de construire un plan loup que nous porterons ensemble vers les
ministères pour qu’enfin soit entendue la voix de ceux qui vivent avec le loup et qui ont une
légitimité de parole. Comprendre le pastoralisme et l’élevage, mesurer leur impact sont pour
nous des enjeux majeurs. Il s’agit là d’une nouvelle action d’envergure.

Gilbert

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