Un « Plan Loup » très loin des réalités des communes…

L’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales,
garante de l’équilibre des territoires communique:

Le Plan national d’Action Loups 2018-2023 sous-estime très largement l’impact de la
prédation sur les communes rurales et de montagne, les difficultés engendrées par un
nouveau recul de l’agro-pastoralisme, la remise en cause du multi-usages de ces territoires.
Il élude les questions nouvelles de responsabilités qui se posent aux maires, tout en leur
demandant d’être vecteurs d’un débat dépassionné !
Il accélère la mutation profonde imposée aux professions d’éleveurs et de bergers, qui
doivent maintenant gérer la présence des loups avant de répondre aux besoins de leurs
troupeaux.
Il accentue le risque d’un traitement inéquitable entre fronts de colonisation et foyers
d’attaques.
Il introduit la conditionnalité des indemnisations, unanimement refusée par la profession
agricole.
Il condamne la France à l’hypocrisie du “modèle italien” (200 à 300 loups braconnés
par an) et nous, maires, ne pouvons nous en satisfaire.
Ainsi, s’il entend poser la question de « la capacité du pastoralisme français à se maintenir
voire à se développer sur le long terme en présence du loup », il n’affirme en aucune façon la
volonté d’une réponse positive à cette interrogation.

Gilbert

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