Christophe Ferrari, Président de Grenoble Alpes Métropole, et le Colonel Jean-Christophe
LARROQUE, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale de
l’Isère, représentant le Général Frédéric MASSIP, ont présenté un dispositif expérimental
de lutte pour la préservation de l’environnement.
Cette brigade de vigilance environnementale, une démarche nouvelle et unique en France, fera des patrouilles de juin à septembre prochain. Ils seront dix gendarmes réservistes dans ce groupe de lutte contre les atteintes à l’environnement.
Une expérimentation qui voit le jour en partenariat avec la Gendarmerie nationale, après
des années à chercher une solution, permettant de lutter contre les incivilités environnementales.
Depuis plusieurs années, la Métropole souhaite mettre en œuvre une brigade de protection de
l’environnement, initialement pensée pour intervenir sur des actions comme la lutte contre les
dépôts sauvages ou pour sanctionner des incivilités en la matière, puis en élargissant son spectre
(ciblant alors les espaces naturels, éventuellement les contrôles ZFE, etc…).. En lien avec les 49
communes, la Métropole a travaillé à différentes solutions, parmi lesquelles la mise en place d’une
police métropolitaine de l’environnement. Malgré de nombreux efforts via des interventions
auprès de France Urbaine, plusieurs courriers et échanges avec des parlementaires et ministre, la
création d’une telle police n’a pas pu voir le jour.
La Métropole s’est en effet trouvée face à un obstacle juridique majeur, à savoir l’impossibilité
de créer une police métropolitaine de l’environnement sans supprimer les polices municipales
pluri-communales existantes ou en projet.
A noter 273 atteintes à l’environnement ont été recensées en zone Gendarmerie l’an passé,
133 infractions à l’environnement ont été constatées en zone Police.
La Brigade de vigilance environnementale, une première en France
Cette patrouille, composée de réservistes de la Gendarmerie nationale, agira à partir du 23 juin
2025 et ce jusqu’au 30 septembre prochain sur les espaces naturels métropolitains, dans certains
parcs communaux et aux abords des déchetteries.
Une expérimentation de la Métropole unique en France !
Dépôts d’ordures sauvages, de végétaux, non-respect du règlement de collecte, risques de départ
d’incendies, incivilités au sein des espaces naturels métropolitains et des parcs communa
Voici quelques-uns des problèmes auxquels s’attaqueront les agents de la brigade de vigilance
environnementale : l’accent sera mis sur la prévention, les conseils, les bons gestes. Ces agents
auront également la possibilité de verbaliser au besoin.
- L’expérimentation sera conduite sur le territoire métropolitain situé en zone de compétence
Gendarmerie (hors Grenoble, Echirolles, Saint-Martin-d’Hères, La Tronche, Gières, Saint-Martin-le-
Vinoux, Fontaine, soit sur 42 communes). - Une rondache spécifique pour repérer les gendarmes réservistes
Les membres de la brigade de vigilance environnementale porteront une rondache créée
spécifiquement pour l’occasion.
61% des Français ont été exposés en zone rurale à des dépôts sauvages, et 90% se sentent
très concernés par la problématique selon une étude réalisée par Market Invest (Gestes
Propres auprès de 1 027 personnes interrogées en juin 2019).