Levée des mesures de restriction sur la fièvre aphteuse

Le ministre de l’agriculture et de la pêche, Michel BARNIER, a proposé au Premier ministre, François FILLON, de lever à compter du vendredi 10 août l’ensemble des mesures de restriction des mouvements d’animaux et de leurs produits concernés par la fièvre aphteuse suivant l’avis favorable rendu ce jour par l’AFSSA et après consultation de l’ensemble des organisations professionnelles.

Cette levée des mesures s’appuie sur la décision communautaire adoptée le 6 août 2007 et interdisant toute sortie d’animaux vivants, de viande et produits dérivés de Grande-Bretagne ainsi que sur les enquêtes vétérinaires conduites en France et qui ont conclu à l’absence de suspicion de fièvre aphteuse sur notre territoire.

Toutefois, aussi longtemps que l’épisode britannique n’est pas clos, Michel BARNIER remercie les organisations professionnelles et les éleveurs de maintenir leur vigilance en liaison avec les services vétérinaires dans chaque département.

Historique des mesures prises depuis le 4 août 2007 :

A la suite de la déclaration d’un foyer de fièvre aphteuse par la Grande Bretagne vendredi 3 août 2007, les services vétérinaires départementaux français, ainsi que l’ensemble des organisations professionnelles concernées, ont été immédiatement mis en alerte. Des mesures très strictes destinées à protéger les cheptels français ont été adoptées dès le samedi 4 août, afin d’éviter toute introduction ou propagation de la maladie en France.

Ainsi, en raison de l’extrême contagiosité de cette maladie, tous mouvements d’animaux sensibles avaient été interdits dans l’attente du recensement des bovins, ovins, caprins ou porcins en provenance du Royaume-Uni introduits au cours des 10 jours précédents et des résultats de la surveillance de ces animaux. Progressivement, au fur et à mesure des données sanitaires favorables observées, certains allègements ont pu être accordés sous certaines conditions, tels que :

– La sortie des animaux vers l’abattoir,
– Les mouvements directs des jeunes animaux vers des élevages identifiés,
– Les échanges intra-communautaires et exportations avec un transport direct,
– Les corridas, puis les courses landaises sous réserve de visites vétérinaires et de quarantaine.

Les organisateurs de nombreux comices, du concours départemental d’élevage et de toutes manifestations accueillant des animaux peuvent souffler un” ouf “de soulagement.

Gilbert

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