Pour un développement de l’aquaculture

Michel Barnier a présidé aujourd’hui le Conseil supérieur d’orientation des politiques halieutiques aquacoles et halio-alimentaires (CSO) en présence des professionnels de la filière. Outre les mesures concernant la pêche en mer, le ministre a annoncé le lancement de la mission interministérielle sur le développement de l’aquaculture.

Cette mission interministérielle (MAP/MEDAD) sur l’aquaculture en France est confiée à Madame Hélène Tanguy et s’inscrit dans une dynamique communautaire. Elle vise à faire émerger les pistes permettant au secteur de l’aquaculture français de se développer sur le plan économique, de façon durable et responsable.

La production aquacole augmente régulièrement dans le monde et dans certains pays européens. Force est de constater que ce n’est pas le cas en France.

Le secteur aquacole français a largement démontré ses capacités de production et ses potentialités. Son savoir-faire, la performance de sa technologie et la qualité de ses produits sont largement reconnus. Pourtant, la production se maintient et les exploitations sont confrontées à des difficultés importantes, telles que les conflits d’usage sur le littoral, ou à des contraintes environnementales.
Pour le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, le développement économique du secteur aquacole français doit être une priorité: “Cette priorité est affirmée dans le Plan Stratégique National élaboré dans le cadre du nouveau Fonds Européen pour la Pêche (FEP). Au niveau communautaire, l’aquaculture sera un des thèmes que portera la France à l’occasion de sa présidence. Je sais que la Commission européenne manifeste également la volonté qu’une nouvelle dynamique soit engagée en faveur de ce secteur. Dans ce contexte et afin de dégager les pistes permettant de relancer le développement d’une aquaculture française durable et responsable, j’ai souhaité, avec mon collègue Jean-Louis Borloo, confier à Mme Hélène Tanguy une mission interministérielle sur ce sujet. Mme Tanguy associera à ses travaux de nombreux interlocuteurs : professionnels, administrations, collectivités locales, structures de recherche, structures intéressées par la protection de l’environnement, usagers du littoral, consommateurs et grande distribution. Elle s’intéressera aux expériences intéressantes menées à l’étranger”.

Une information qui n’aura pas échappé à l’Association pour le Développement de l’Aquaculture et de la Pêche Professionnelle en Rhône-Alpes (ADAPRA) qui est l’organisation professionnelle régionale de la filière aquacole. Elle réunit les producteurs de poissons d’étangs de la Dombes et du Forez, les salmoniculteurs, les pêcheurs professionnels des lacs alpins et des grands cours d’eau, ainsi que les négociants et les transformateurs de poissons de Rhône-Alpes. L’ADAPRA regroupe aussi les organismes d’enseignement en aquaculture et les représentants de la profession agricole.

Gilbert

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