Le 6 octobre 2005 une touriste haut savoyarde affirme avoir été mordue par un chien de protection (patou) de Jean Yves Botolier sur un alpage de Sixt Fer à Cheval (Haute-Savoie). En redescendant, elle dépose une main courante à la gendarmerie de Samoëns. Un gendarme l’aurait rappelée plusieurs fois pour qu’elle dépose plainte dans le but ” de demander à l’éleveur les carnets de vaccination des chiens”.
L’éleveur n’a été entendu par la gendarmerie que le 17 juin 2007; il est poursuivi pour “divagation d’animaux dangereux et blessure involontaire” et convoqué au tribunal de police de Sallanches le mardi 20 novembre sans que les fameux carnets de vaccination lui aient été demandé par les services de gendarmerie.
Les éleveurs s’interrogent: s’ il y a divagation d’animaux dangereux, pourquoi la gendarmerie a attendu plus de 18 mois pour convoquer l’éleveur? Les chiens ne devaient pas être si dangereux que cela.
Ces histoires de chiens de protection vont devenir plus problématiques que les grands prédateurs contre lesquels ils doivent protéger les troupeaux. Si à ceci nous devons ajouter le projet de loi sur les gros chiens, autant dire qu’il faudra se séparer des patous…. Mais pas des prédateurs.
Il y a vraiment quelque chose qui ne fonctionne pas.
Un rassemblement est prévu devant le tribunal mardi matin 20 novembre.