La baisse des moyens suscite des réactions

Des négociations sur l’enseignement agricole public vont s’ouvrir mercredi entre le ministère de l’Agriculture et quatre syndicats, ont annoncé ceux-ci lundi dans un communiqué commun.
A l’appel d’une intersyndicale (Snetap-FSU, Sfoerta-FO, Syac-CGT et Sud Rural), 600 personnes selon les organisateurs – enseignants, parents d’élèves et lycéens – avaient manifesté vendredi à Paris pour protester notamment “contre la baisse des moyens dans l’enseignement agricole”. Ce lundi, des élèves de plusieurs lycées agricoles, notamment en Savoie, ont également protesté massivement contre cette baisse de moyens qui, à leurs yeux, hypothèque l’avenir de l’agriculture.

Les points à l’ordre du jour des négociations de mercredi sont: “le maintien des classes de 4e et 3e dans l’enseignement agricole public, un moratoire sur les fermetures”, “la précarité et la situation dégradée de l’emploi des contractuels et des vacataires”, “le régime indemnitaire des TOS (techniciens et ouvriers de service)”, ou encore “la question des mutations d’office”, selon l’intersyndicale.

Le SGEN-CFDT, dans un communiqué, affirme que “la question du passage de l’enseignement agricole sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale qui vient de ressurgir sous la pression des récentes revendications de certains partenaires de notre système éducatif, n’est pas centrale. Et le ministre de l’Agriculture et de la Pêche l’a confirmé il y a quelques jours lors de sa rencontre avec une délégation de notre organisation syndicale puis dans un message adressé à tous les agents le 12 décembre dernier : ce point n’est pas actuellement à l’ordre du jour. Le ministre de l’Éducation nationale a fait la même réponse”.

Au-delà de la question du ministère de tutelle, le Sgen-CFDT “entend renforcer les spécificités de notre système éducatif et améliorer les conditions d’exercice des personnels. Des évolutions sont nécessaires dans les relations que l’enseignement agricole entretient avec l’éducation nationale. Pour les élèves, il s’agit de rendre les parcours de formation plus lisibles, d’améliorer les dispositifs d’orientation et de faciliter les passages entre les deux systèmes éducatifs. Pour les personnels, il est souhaitable de développer les possibilités de mouvements entre les deux ministères afin notamment d’accroître la mobilité d’enseignants lourdement pénalisés par les baisses d’effectifs et les mesures de carte scolaire. D’autre part, les personnels des deux systèmes éducatifs doivent pouvoir accéder aux mêmes possibilités de carrière”.

Gilbert

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