Urgence: revenons à nos moutons…

La Confédération paysanne plaide depuis longtemps la cause des éleveurs de moutons. Elle signale que dans les grandes régions de production, de nombreux moutonniers cessent leur activité ou l’envisagent. Il leur est impossible de répercuter la hausse des charges d’aliment sur le prix de vente de leurs produits, du fait notamment de l’ouverture complète des frontières à des produits d’imports à bas prix.
Pour endiguer le déclin de la production ovine en France et encourager les éleveurs à maintenir leur activité, la Confédération paysanne a interpellé Michel Barnier à l’occasion du Salon de l’agriculture en exigeant :
Immédiatement :
– une aide d’urgence de 35 euros par brebis minimum, plafonnée à 300 brebis par actif et sans taille de cheptel plancher,
– un affichage clair de la provenance des agneaux en magasin, pour mettre fin à la confusion due aux importations de chilled (viande non congelée) de Nouvelle-Zélande au rayon frais, alors que cette viande peut avoir été conditionnée 3 mois auparavant.

Dans le cadre d’une véritable réforme de la PAC : la parité des aides ovines et bovines avec la mise en œuvre d’une Prime au Maintien des Troupeaux de Ruminants, en élevant le montant de l’aide à la brebis par UGB (1) au montant de l’aide PMTVA (2), protection aux frontières et contingentement des imports, interdiction de la vente à perte en agriculture.

Le ministre a promis qu’il agirait en ce sens dans le cadre de la réforme de la PAC pour 2009. « Nous attendons pour 2008 un plan qui ne soit pas un effet d’annonce mais bien à la hauteur des enjeux et de nos revendications, que le Ministre nous a dit entendre », ajoute la Confédération.

Gilbert

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