Le concours des lauriers de la Construction bois, concours national d’architecture, l’un des nombreux événements de ce salon européen du bois et de l’habitat durable, a pour objectif de mettre en valeur les performances du bois dans l’architecture contemporaine. 166 projets étaient en lice cette année, dans huit grandes catégories: maison individuelle, maison bioclimatique, maison passive, extension/rénovation/réhabilitation, habitat collectif, terrasse/piscine, cabanes/roulottes. Ces projets sont issus d’architectes de toute la métropole mais également de Guadeloupe, de la Réunion, de la Guyane française, de Nouvelle Calédonie, de Suisse, d’Espagne et d’Italie.
Gros travail, donc, pour le jury de professionnels, présidé par Patrice Doat, architecte DPLG à Grenoble, co-fondateur du laboratoire CRA Terre, qui a remis vendredi soir deux prix par catégorie (meilleur projet et meilleure réalisation). Parmi les 16 projets distingués par le jury, trois sont Isérois.
– Dans la catégorie Bâtiment collectif, le meilleur projet est l’oeuvre d’Isabel Herault et Yves Arnod, à savoir le “Musée Parc archélogique de Paladru” (désolés, nous n’avons pas la maquette).
Dans cette même catégorie, le jury a décerné son prix spécial à “Sans domicile fixe”, au projet grenoblois de Nicolas Dubus, Sébastien Freitas et Jean-Marie Let. Ce projet a également rallié les suffrages du public: les visiteurs du salon, appelés à voter sur place, ont en effet choisi majoritairement ce projet.
Il s’agit d’un projet de structure d’hébergement transportable destinée à des publics fortement désocialisés et en grande errance sur l’agglomération grenobloise.
Le président du jury 2008, Patrice Doat et l’un des trois architectes du projet “Sans domicile fixe”, doublement récompensé: prix spécial du jury et prix du public
– Dans la catégorie Maison bioclimatique, le lauréat est Sébastien Freitas (qui fait coup double puisqu’il fait partie de l’équipe de “Sans domicile fixe”) pour son projet intitulé “Habiter sous un parapluie”.
La maison, d’une SHON de 95m2, se situe à l’Isle d’Abeau, dans un paysage agricole. Le projet est inspiré du site et a trouvé son origine dans les constructions environnantes.
