Belledonne: une scierie artisanale peut-elle vivre en montagne?

scierie Combe de Lancey1

C’est à cette problématique qu’ont été confrontés les sylviculteurs des deux groupements de Belledonne, réunis le 3 Juillet dans une salle de la mairie de la Combe-de-Lancey, pour connaître la hauteur et les dernières modalités d’attribution des aides aux actions sylvicoles.

Le groupe, composé d’une quinzaine de personnes et encadré par le technicien du C.R.P.F. Pascal Guillet, s’est ensuite rendu dans les locaux de la société « Alpes Scierie Services » pour rencontrer M. Papet-Lépine, le gérant de cette petite entreprise.

Après une présentation rapide des machines opérant sur le site, ce dernier a abordé la question de fond, en l’occurrence celle de la viabilité économique d’une petite structure, située en montagne, et à un moment où toute la filière est confrontée à une dépression économique mondiale .

scierie La Combe

Le gérant a rappelé à ses interlocuteurs qu’il n’a jamais été question de lutter économiquement contre les grosses structures. Par contre, les prix pratiqués par celles de taille moyenne lui permettraient d’avoir une rentabilité économique mais ce sont les quantités écoulées qui font défaut. Reste les petits débits, ceux des particuliers qui recherchent pour leurs besoins une commande spécifique, dans une essence particulière, et à un degré de siccité normalisé.

M.Papet Lépine, de par l’offre en essences diverses qui lui est faite par les sylviculteurs de Belledonne et du séchoir performant dont il s’est équipé sur le site de la Combe-de-Lancey, pourrait répondre à ces demandes.

Sa réflexion actuelle porte en effet sur l’ouverture d’un lieu de commercialisation dans la vallée du Grésivaudan. Celui-ci permettrait d’aller à la rencontre d’une clientèle de particuliers dont les achats se font habituellement  auprès des grands distributeurs du bricolage.

Gilbert

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