L’Isère en phase avec Copenhague

Le sommet de l’ONU rassemblera à Copenhague, du 7 au 18 décembre, les dirigeants du monde entier sirenecopenhagueautour des problèmes posés par le dérèglement climatique. Ce sommet doit déboucher sur des engagements réels des Etats et Gouvernements pour réduire significativement les gaz à effet de serre. Ces engagements, ce sont pour une bonne part les collectivités locales qui devront les mettre en œuvre.

C’est dans ce contexte qu’André Vallini, président du CG38, assisté de Serge Revel, vice-président chargé de l’Environnement  et de Jean-François Noblet, conseiller technique Environnement, a rappelé les actions déjà mises en œuvre ou en gestation en Isère pour lutter contre le réchauffement climatique.

« Serge Revel et Jean-François Noblet m’ont convaincu de participer à la mobilisation citoyenne autour de ce sommet, explique André Vallini. Plus nous serons à faire pression, mieux ça sera ».

Le député de l’Isère a d’ailleurs tenu à signifier son engagement dans ce combat écologique en signant « l’ultimatum climatique » lancé par plusieurs associations (WWF, Greenpeace, FIDH, Secours catholique, FIDH, Les amis de la Terre, Oxfam France, Action contre la faim, Réseau Action Climat, Care France, Fondation Nicolas Hulot) qui fixe, pour la France un objectif de –40% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990.

L’assemblée départementale, comme l’a annoncé André Vallini, sera invitée à faire de même lors de la prochaine session du Conseil général.

L’Isère, comme cela a été rappelé, a très sensiblement développé les transports collectifs (c’est le premier département français dans ce domaine),  élaboré un Agenda 21 il y a 3 ans, lancé un plan Energie en 2006, adopté en 2009 le principe d’éco-conditionnalité, entrepris une coopération décentralisée avec le Sénégal visant à réduire la déforestation.

Parmi les actions en gestation, la réduction des transports de déchets grâce à une coopération interdépartementale, l’acquisition de véhicules hybrides pour les agents du Département, la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments départementaux (collèges, entre autres).

Et lorsqu’on demande au président du CG38 si le projet de rocade Nord ne fait pas figure de fausse note dans cette politique départementale axée sur le développement durable, il dénie tout en mettant des bémols : « Vous savez que je ne suis pas un amoureux de la Rocade nord. Néanmoins, c’est un projet qui est utile et nécessaire, notamment pour alléger la rocade sud, paralysée matin et soir par des embouteillages. Quant au bilan carbone, les études montrent qu’il sera amélioré de 3%. C’est donc un projet utile également sur le plan écologique. Il faut également prévoir que lorsque cette rocade sera en service, le nombre de véhicules hybrides sera beaucoup plus important qu’aujourd’hui».

Gilbert

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