Coopénoix qui est bien entendu une référence au niveau des metteurs en marché de la noix de Grenoble voit ses bâtiments en plein travaux.
Pierre Gallin-Martel, président de la coopérative: “Les travaux sont basés sur un plan d’investissement correspondant à une extension de 1000 m2. 400 concernent l’atelier de conditionnement et 600 la salle d’emballage. Ces travaux étaient nécessaires car nous étions un peu à l’étroit! cela nous permettra également d’optimiser au maximum le flux des produits et de mieux en suivre la marche en avant. On va donc gagner en compétitivité tout en améliorant les conditions de travail des employés. Cela nous permettra enfin de cerner les coûts de fonctionnement.”
Ces travaux font suite à la construction de deux chambres froides.On y rajoutera le renouvellement de la ligne de calibrage.
“Cette restructuration fait suite à un audit que nous avons demandé.”
Le coût de cette restructuration s’élève comme suit:
– extension: 600 000 euros
– chambres froides: 220 000 euros
– lignes de calibrages: 120 000 euros.
bien entendu ces investissements ont pu être réalisés grâce aux aides accordées, à un emprunt et l’autofinancement. ” Cela coûtera à Coopénoix 2 cts au kilo de noix pendant 7 ans. Vous le voyez nous avons fait un investissement financier raisonné tout en sachant que nous allons gagner en productivité. vous le voyez contrairement à certaines rumeur Coopénoix va bien!”
La coopérative a travaillé lors de la dernière campagne 7000 tonnes de noix. ” Elles ont été commercialisées correctement, à un prix stable, qui est globalement convenable pour le producteur. En effet même si le prix est légèrement en baisse, surtout à cause d’un manque de calibre, celui ci est compensé par les volumes supérieurs à l’année précédente.”
Pierre Gallin-Martel souhaite également réagir à la demande des jeunes qui souhaitent être payés plus tôt. (Voir les articles de sillon38 concernant ce sujet)
” Les coopératives tout comme les négociants privés ne peuvent pas payer les noix aux producteurs au cul du camion. Ce serait mettre en péril nos entreprises. Nous devons obligatoirement attendre que nos clients nous règlent. Nous payons nos producteurs au plus vite. On ne peut pas faire mieux.”
Le président de Coopénoix se dit confiant pour l’avenir de la filière: ” Je pense que l’on peut espérer une meilleure valorisation de la noix de Grenoble, partagée entre les producteurs et les metteurs en marché.”