Chrysomèle: d’une stratégie d’éradication à une stratégie de confinement sur tout le département

arton618La réglementation évolue

L’arrêté ministériel du 28 Juillet 2008 vient d’être modifié par l’arrêté du 23 septembre 2010. Il prévoit la possibilité de définir des zones de confinement, c’est à dire des zones où la présence de la chrysomèle a été mise en évidence dans une partie du territoire au cours de trois années consécutives et où l’éradication n’est plus envisageable. C’est le cas en Rhône-Alpes avec un foyer comme celui de l’Est lyonnais où les captures sont nombreuses depuis 2007.

L’application en Isère

En Rhône-Alpes, ce sont les cinq départements de l’Ain, l’Isère , le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie qui sont concernés et définis dans leur totalité comme zone de confinement par des arrêtés préfectoraux qui prévoient les mesures de lutte suivantes qui en découlent dès la campagne 2011 et jusqu’en 2016 (traitements larvicides et rotations) :

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Les conditions d’implantation du maïs en 2011 en Isère

Au niveau des traitements larvicides :

  • en dehors des zones de 1 km autour des captures 2010, toute parcelle qui était en maïs en 2009 et en 2010 ne peut être implantée en maïs en 2011 que si elle fait l’objet d’un traitement contre les larves ;
  • dans les zones de 1 km autour des captures 2010, toute parcelle qui était implantée en maïs en 2010, ne peut être implantée en maïs en 2011 que si elle fait l’objet d’un traitement contre les larves. (se reporter aux cartes de localisation des parcelles sur le site internet de la DRAAF)

Pour l’Isère, les communes concernées par les zones de 1 km autour des captures sont AOSTE, LES AVENIERES, BOURGOIN-JALLIEU, CHAMAGNIEU, LA COMBE-DE-LANCEY, CORBELIN, FROGES, GRANIEU, L’ISLE-D’ABEAU, LAVAL, SAINTE-AGNES, SAINT-ISMIER, SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL, SAINT-MURY-MONTEYMOND, SAINT-NAZAIRE-LES-EYMES, SATOLAS-ET-BONCE, LE VERSOUD, VILLARD-BONNOTLA-PORTE, SAINT-PIERRE-D’ALBIGNY, SAINT-PIERRE-DE-SOUCY, SERRIERES-EN-CHAUTAGNE, VIONS, VOGLANS

Au niveau des rotations, sur l’ensemble des parcelles de l’exploitation cultivées en maïs en 2010, au moins un sixième de ces surfaces doit faire l’objet d’une autre culture que le maïs en 2011. Les autres parcelles de l’exploitation peuvent être implantées en maïs, quelles soient comprises dans la sole 2010 ou non et à condition de respecter les conditions de traitements larvicides. En 2016, aucune parcelle de l’exploitation ne doit avoir été implantée en maïs plus de 5 années consécutives.

Les modalités de traitement au stade larvaire en 2011

Utilisation de produits phytopharmaceutiques à base de téfluthrine autorisés selon usage “maïs traitement du sol contre les insectes”.

Contacts utiles :

DRAAF SRAL, Chambres départementales d’agriculture, organismes de stockage, DDT.

www.draaf.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr

Gilbert

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