Une délégation biélorusse visite les élevages voironnais

Une délégation biélorusse s’est rendue dans notre région afin de découvrir nos élevages laitiers.

Ce voyage étant inscrit  dans le cadre d’actions menées par IFRD (International Foundation for Rural Development, ONG Biélorusse) et FERT (association française) dans des districts biélorusses contaminés suite à la catastrophe de Tchernobyl.

La délégation composée de 7 éléments en provenance du district de Slavgorod, situé à l’est du pays, proche de la Russie était composée de:

– Liudmila Erofeeva : éleveur du district de Slavgorod (6 VL)

– Lena Malahova : éleveur du district de Slavgorod (10 VL, 4 truies, 150 volailles)

– Aleksei Erofeev : éleveur du district de Slavgorod (10 VL avec son frère, collecteur de lait)

–  Tatiana Kononchuk, Présidente du Soviet des Députés du district de Slavgorod

–  Galina Taran, vétérinaire

– Janna Ilyankova, traductrice

– Siarhei Tarasiuk, directeur de l’IFRD

(+ 1 accompagnateur: Carl Waroquiers, BTPL).

Elle a fait une longue halte dans le voironnais, région dont on connaît le dynamisme et la convivialité de ses agriculteurs…

La délégation a passé un long moment à la nouvelle maison de l’élevage, A Rives, ou ils ont été accueillis par le président du GDS Michel Boursier et le directeur de cette structure Michel Dupres. Ce dernier parlant le russe couramment, cela facilitera bien la discussion….

La deuxième visite de la journée sera chez Michel Bélissard, éleveur à Izeaux puis à la Murette , à la ferme du paysan chez Thierry Blanchet. Là les échanges entre les biélorusses et les agriculteurs du secteur se sont déroulées de façon très conviviale, un verre de vodka à la main…

Le district de Slavgovord est totalement agricole et rural. Il n’est pas rare de trouver dans les villages une quarantaine de producteurs possédant, une, deux vaches…a leurs côtés on trouve encore les fameuses fermes collectives, les kholkozes, alors que celles ci ont totalement disparues dans les autres pays qui forment l’ex URSS.

Le souci est que ces éleveurs indépendants, qui possèdent d’une à 5 vaches laitières ne sont pas reconnus et bien souvent sont double-actifs. Leur souhait: devenir fermiers et vivre de leur métier.

Tatiana Kononchuk le confirme: “le district travaille pour que la production laitière s’organise. Nous n’avons aucun souci pour écouler la production, soit localement soit à l’export, vers la Russie en particulier. Nous sommes d’autant plus encouragés que le lait produit est d’excellente qualité sanitaire.

Léna, son rêve, vivre de son métier d'agricultrice
Léna, son rêve, vivre de son métier d'agricultrice

Lena Malahova s’est rendue compte du long chemin qui lui reste à parcourir pour arriver au niveau des élevages français. Elle a été impressionnée par la fonctionnalité des salles de traite, le matériel utilisé…Son rêve: obtenir le statut de fermière, posséder une vingtaine de vaches laitières.. et bien vivre. Pour mieux nous faire comprendre les enjeux, elle nous indique que le lait est acheté 160 euros les 1000 litres alors que le salaire mensuel en kholkoze est de 100 euros…

Chez Thierry Blanchet, découverte de la collecte
Chez Thierry Blanchet, découverte de la collecte avec Michel Dupres comme interprète.

Le lendemain, la délégation s’est rendue sur l’exploitation de Gérard Bourgeat. Ce dernier a des laitières mais également des noix. S’en est suivie une réception à la mairie de Voiron, un détour chez Luc Tirard Gattel, qui s’est lancé dans la cueillette à la ferme et un départ pour la Loire…

Auparavant, une visite des agriculteurs de voironnais en Biélorussie a été évoquée…

au cours du repas du soir les discussions sont azllées bon train...
Au cours du repas du soir les discussions sont allées bon train...




Gilbert

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