Le préfet de région, le président de la chambre régionale d’agriculture de Rhône-Alpes, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, l’ Agence de l’eau Loire-Bretagne, l’Union régionale des fédérations de pêche, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques ont signé un protocole concernant la création de retenues d’eau à usage agricole
Cette signature a eu lieu mardi 17 juillet 2012 à la préfecture de région
- Un constat :
Les observations climatiques des années récentes mettent en évidence la fragilité de l’agriculture vis-à-vis de l’accès à l’eau. Les perspectives annoncées d’évolution du climat qui risquent de se traduire par l’extension de la zone de climat méditerranéen sur une plus grande partie de la région vont exacerber ce phénomène et créer de nouvelles inégalités entre les territoires par rapport à la pluviométrie et à la ressource en eau.
- Face à cette situation, il est nécessaire de poursuivre l’adaptation des prélèvements à la ressource disponible. Pour ce faire, la recherche de nouvelles cultures, variétés, assolements, pratiques … est engagée ; sa poursuite est nécessaire mais ne sera pas suffisante et la mobilisation de ressources nouvelles doit être également réalisée.
- Le plan régional de l’agriculture durable :
Le plan régional de l’agriculture durable signé en février 2012 comporte un objectif sur l’optimisation de l’utilisation de l’eau et le développement de pratiques économes en eau, autour de 3 actions :- promouvoir les économies d’eau dans les exploitations,
- améliorer l’efficience de la distribution de l’eau,
- développer lorsque c’est possible les ouvrages de stockage durable d’eau hors période d’étiage.
- Un protocole :
Le protocole définit un certain nombre de principes et de recommandations de méthodes destinés à améliorer la qualité des projets et leur acceptabilité, en les situant dans leur contexte territorial et économique, et en respectant les exigences fondamentales du respect de l’environnement portées par la réglementation.
Parmi les éléments de méthode, figurent la concertation en amont avec les autres usagers de l’eau, les associations concernées par la gestion des milieux naturels, la justification économique des projets et leur dimension collective.
De telles approches sont déjà expérimentées, que le protocole propose d’étendre en vue de traiter avec plus de sérénité une question parfois polémique, mais dont l’acuité risque d’être confirmée au cours des prochaines années.