Dégâts de gibiers: la Ministre doit changer son fusil d’épaule

Depuis plusieurs mois, les dégâts provoqués par les sangliers sur les exploitations agricoles s’intensifient. La FNSEA et les JA demandent que les engagements soient respectés.

Depuis plusieurs mois, les dégâts provoqués par les sangliers sur les exploitations
agricoles s’intensifient. La majorité des territoires français ainsi qu’un grand nombre
de cultures (céréales, maïs, maraîchage, vignes, prairies…) sont touchés par ce
fléau. C’est aussi la question sanitaire qui est posée puisque cet animal, dont le
nombre ne cesse d’augmenter, peut être porteur de maladies transmissibles aux
troupeaux.

L’accord que la profession agricole a négocié avec les représentants des chasseurs
a notamment conclu à la mise en oeuvre urgente de mesures de réduction des
populations de sangliers, en particulier dans les zones définies comme points noirs.

La prise de conscience de la situation par les chasseurs est réelle et importante.
Il faut maintenant passer aux actes et aboutir à des résultats. L’indemnisation des
dommages agricoles ne peut constituer l’unique réponse à la surpopulation de
sangliers. Il devient urgent de solutionner le problème à la source. C’est la raison
pour laquelle, le réseau FNSEA / JA lance aujourd’hui un appel à la Ministre de
l’Ecologie et aux Préfets pour que tous les moyens soient mis en oeuvre afin de
réduire le nombre de sangliers sur nos territoires. Le plan de maîtrise du sanglier
transmis en 2009 par le Ministre de l’Ecologie, prévoyait notamment des battues
administratives ou bien un assouplissement des règles de chasse. Les promesses
n’ont pas été tenues. FNSEA / JA demandent dans les plus brefs délais le respect de
ces engagements. Les agriculteurs ne peuvent plus accepter que leur travail soit
saccagé.

Gilbert

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