C’est sous la présidence de Patrick Chion que s’est déroulée l’assemblée générale de l’ASLGF Alpes sud-Isère.
L’ASLGF Alpes Sud Isère à la fin de l’exercice 2014 regroupe 44 adhérents, à jour de leur cotisation, pour une surface de 211ha. La gestion correspondra à une gestion par massif ou par îlot. Le Président rappelle que les adhérents seront prioritaires dans l’attribution des subventions et des aides des collectivités. A noter que l’adhésion PEFC est offerte (frais de dossier et cotisation pour 5 ans) pour les premiers adhérents, offre valable jusqu’au 1er mars 2015.
Rémy Mallein technicien forestier de l’ASLGF
Rémy Mallein titulaire d’un BTS forestier, employé par l’ALSGF en contrat aidé, s’est présenté à l’assemblée tout en rappelant son parcours professionnel tant au niveau de l’exploitation forestière, des travaux forestiers, que de la commercialisation. Il intervient en réponse aux demandes des adhérents actuels pour des travaux de coupe ou autres travaux, et dans la prospection de nouveaux adhérents. Il participera également à l’élaboration du Plan Simple de Gestion aux côtés d’Olivier Chandioux gestionnaire forestier.
L’établissement du PSG ou Plan Simple de Gestion établi sur un horizon de 20 ans comprend les étapes suivantes :
– Analyse et état des lieux de chaque parcelle,
– Définition des objectifs de gestion avec chacun (choix parmi plusieurs solutions),
– Programme de coupes et de travaux en mentionnant l’autoconsommation éventuelle du propriétaire (bois de feu),
– Les règles de gestion générales sur chaque type de peuplement,
– A noter que les dates prévues sont ajustables à + ou- 4 ans
Un extrait du PSG est remis à chaque propriétaire pour les parcelles le concernant.
L’évolution des surfaces couvertes par le PSG donne lieu à des avenants. S’il s’avère qu’il y ait des changements d’objectifs significatifs, il faut refaire un PSG.
Charles Galvin délégué à la filière bois au Conseil Général de l’Isère a exprimé son intérêt pour le regroupement des surfaces forestières en privilégiant le regroupement de gestion plutôt que le regroupement foncier couteux et peu « productif ». Il a appuyé sur la nécessité que la filière bois soit structurée correctement et a insisté sur le besoin de mobilisation supplémentaire.
Le projet départemental est ainsi axé sur l’incitation au regroupement de gestion forestière, tel que cela figure dans des structures comme celle de l’ASLGF Alpes Sud Isère.