Réaction de Jean-Jack QUEYRANNE à la remise du rapport DURON
“A quelques mois de la COP21 et alors que le Parlement s’apprête à adopter le projet de loi sur la transition énergétique, le rapport de Philippe DURON, publié ce jour, énumère sans surprise les carences des trains d’équilibre du territoire (TET).
Par ce rapport, le gouvernement a choisi de lancer le temps de la concertation et de la réflexion, au sein du Parlement et avec l’ensemble des acteurs des territoires, notamment les Régions, qui assument avec responsabilité depuis 2002 la compétence des TER.
Ce rapport suscite des inquiétudes légitimes avec la menace de suppression de dessertes nécessaires pour les territoires. Je serai vigilant pour le maintien des lignes dans la grande Région Auvergne – Rhône-Alpes.
Il est urgent que notre pays se réapproprie, dans la transparence, la dimension d’aménagement du territoire assurée par le rail et que l’Etat définisse sa stratégie de maintien et de développement pour le transport ferroviaire, prérogative trop longtemps déléguée à SNCF. C’est au Parlement désormais
de garantir les moyens d’un transport ferroviaire de qualité.
Le Conseil régional Rhône-Alpes en a fait une priorité de son Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020, notamment sur plusieurs lignes menacées.
De Saint-Etienne à Clermont- Ferrand, de Lyon à Paray-le-Monial, de Grenoble à Gap, de Valence à Die ou de Bourg-en-Bresse à Saint-Claude, tous ces
territoires seraient devenus des déserts ferroviaires si la voix des élus locaux n’avait pas été entendue et relayée par la Région.
La Région a fait de son coeur d’action l’aménagement équilibré du territoire, le droit à la mobilité dans le respect des contraintes financières. »