Nouvelles mesures sur la santé animale : « prévenir plutôt que guérir »

Les députés européens, la Commission européenne ainsi que les représentants des gouvernements nationaux ont approuvé de manière informelle une proposition concernant la santé animale.

Celle-ci vise à rationaliser et à simplifier les règles existantes, et concerne des maladies telles que la fièvre aphteuse ou la grippe aviaire.

Le négociateur en chef du Parlement, la députée libérale suédoise Marit Paulsen, a déclaré que l’objectif de cette proposition est de « prévenir plutôt que de guérir ».

Les mesures sur lesquelles se sont entendus le Parlement européen et les négociateurs du Conseil concernent les maladies qui sont transmissibles parmi les animaux, et potentiellement aux humains. Avec 13,7 millions d’exploitations animales dans l’Union européenne, la production de l’élevage représente 156 milliards d’euros par an. 70 % des malades infectieuses sont communes aux hommes et aux animaux.

Lors d’un entretien à la suite de cet accord adopté de manière informelle, le négociateur en chef du Parlement européen, la députée Marit Paulsen, a déclaré que l’accent serait désormais mis sur la prévention : « [cette proposition] soulève des questions liées à la biodiversité, aux bonnes pratiques d’élevage, à la nourriture, à la technologie et à l’usage de la médecine. »

Avec cette proposition, de nombreux actes juridiques, dont certains datent de 1964, seront simplifiés et ne formeront plus qu’un paquet législatif.

« Il s’agit d’un excellent exemple pour la législation au niveau européen. Les citoyens qui travaillent avec des animaux, qu’ils soient agriculteurs, vétérinaires ou qu’ils travaillent dans des abattoirs, peuvent lire cette loi car elle est claire et compréhensible. » a expliqué Marit Paulsen.

Elle a ajouté que ces règles auront également un impact sur les propriétaires d’animaux de compagnie, puisque « le principe est le même lorsqu’on s’occupe d’un chien, d’un chat ou de 3000 cochons. »

La députée libérale suédoise a géré sa propre ferme dans le passé, et justifie sa passion pour le bien-être des animaux et la sécurité alimentaire en évoquant son enfance, où elle a connu des pénuries alimentaires pendant la Seconde Guerre mondiale : « j’ai été un enfant qui a eu faim pendant plusieurs années, et mon rêve, une fois la paix revenue, était d’obtenir de la nourriture et de prendre du poids. »

L’accord en question doit maintenant être approuvé par la commission parlementaire de l’agriculture. Le projet devra ensuite être approuvé par le Parlement dans son ensemble.

Gilbert

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