Opération « Laissez‐nous vivre » : les pouvoirs publics réagissent !

Le 21 juillet, près d’un millier d’éleveurs se sont mobilisés à l’occasion du passage du Tour de France
et ont transhumé à Gap, accompagnés de 1 500 brebis, pour protester et mettre au grand jour, une
fois de plus, les désastres occasionnés par les loups sur le pastoralisme et l’élevage en plein air !
FNSEA, JA et FNO tiennent à féliciter et remercier toutes les organisations locales ainsi que les
organisateurs du Tour de France pour la tenue de cet événement sans précédent.

Le message « laissez‐nous vivre » porté par les éleveurs présents, parmi lesquels de très nombreux
jeunes agriculteurs, était des plus explicites et semble avoir été entendu par les pouvoirs publics.

Xavier Beulin, président de la FNSEA, Michèle Boudoin, présidente de la FNO, une délégation de
Jeunes Agriculteurs et une délégation de la FRSEA PACA, ont été reçus à la préfecture, accompagnés
de représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Ecologie. Ils se félicitent de la prise de
conscience de Ségolène Royal qui s’est jointe aux échanges par téléphone et semble, enfin, avoir
compris l’urgence d’agir.

La Ministre a en effet annoncé avoir engagé une démarche au niveau européen pour déclasser le
loup de la convention de Berne reprenant ainsi une demande de la FNSEA, de JA et de la FNO. Ces
derniers invitent néanmoins la ministre à ne pas se caler sur le système espagnol comme elle l’a
laissé entendre. Les éleveurs doivent pouvoir défendre leurs animaux.

Ségolène Royal a également annoncé la mise en place d’une réunion de coordination avec les
différents organismes impliqués dans la gestion et la régulation de l’espèce ainsi qu’une brigade
d’appui aux éleveurs contre les attaques de loup. Un travail de coordination avec l’ensemble des
préfets est programmé pour que les arrêtés préfectoraux soient juridiquement irréprochables. La
professionnalisation des personnes intervenant dans la gestion du loup est une priorité pour la
Ministre de l’Environnement. C’est pourquoi l’Etat mettra à disposition des louvetiers et de l’ONCFS
des moyens renforcés pour le repérage des loups et leur prélèvement si nécessaire. Enfin, pour
diminuer la pression subie par les éleveurs, Ségolène Royal mettra tout en oeuvre pour que les 36
loups pouvant être prélevés, le soient avant l’automne.

Pour finir, il a été annoncé que pour la toute première fois, la problématique du loup en élevage
serait abordée, le 22 juillet, en Conseil des ministres.

Ces annonces courageuses vont dans le bon sens. FNSEA, JA et FNO seront néanmoins extrêmement
vigilants sur leur mise en oeuvre et particulièrement sur le prélèvement des 36 loups et demanderont
des comptes régulièrement à la Ministre qui a une obligation de résultats.
Maintenant, place aux actes !

Gilbert

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