ACCORD-CADRE DE PARTENARIAT POUR UNE AGRICULTURE DURABLE EN VALLEE DU RHÔNE MERIDIONAL

Elisabeth Ayrault, Présidente directrice générale de CNR (Compagnie Nationale du Rhône) ; Olivier de Lachapelle, Président de l’ISARA-Lyon (Ecole d’ingénieurs en agriculture, alimentation et environnement) ; Claude Rossignol, Président de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ; Dominique Granier, Président de la Chambre d’agriculture du Gard ; et André Bernard, Président de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, ont signé  un nouvel accord-cadre destiné à développer une agriculture durable à haute valeur économique et environnementale en Vallée du Rhône.

Engagés sur 3 ans, les partenaires ont souhaité formaliser leurs objectifs communs dans un accord-cadre de partenariat, afin d’œuvrer conjointement au développement et au soutien d’une agriculture durable conjuguant performance économique, respect de l’environnement et réponses aux attentes de la société.

Un socle commun pour mettre en œuvre une agriculture durable

Déjà réunis par un accord-cadre signé en 2015 avec les chambres d’agriculture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, CNR et l’ISARA-Lyon ont décidé de conforter et renforcer leur collaboration pour développer une agriculture durable, et de l’étendre aux trois Chambres d’Agriculture du Rhône méridional : Bouches-du-Rhône, Gard et Vaucluse.

Avec ce nouvel accord-cadre, les partenaires poursuivent trois grandes orientations :

–   Contribuer à la prise en compte du changement climatique et accompagner les adaptations nécessaires de l’agriculture et de ses filières

Face aux effets du changement climatique, l’agriculture doit s’adapter pour maintenir des exploitations performantes et une production locale, préserver les ressources naturelles, notamment l’eau, et limiter le recours aux énergies d’origine fossile en améliorant l’efficacité énergétique des exploitations.

–   Favoriser une activité agricole durable et diversifiée en lien avec la valorisation du territoire rhodanien

La dynamique des activités agricoles envisagées couvrira notamment l’information sur l’agriculture durable, la valorisation patrimoniale, touristique et culturelle, et poursuivra la réduction des vulnérabilités agricoles face aux inondations.

–   Préserver la qualité et la multifonctionnalité des milieux agricoles à proximité du fleuve

L’objectif est de préserver la biodiversité animale et végétale et les continuités écologiques du corridor rhodanien, par des pratiques et systèmes de production à haute performance économique et environnementale.

Des actions variées émanant de tous les acteurs du monde agricole

Les projets sélectionnés permettront d’améliorer et de partager les connaissances, de mener des expérimentations, de développer des innovations pour économiser l’eau et l’énergie, de développer et diversifier les pratiques et activités agricoles (nouveaux réseaux d’irrigation, agritourisme, utilisation de l’énergie solaire sur des exploitations…), de sensibiliser le grand public, et favoriser l’installation ou le maintien d’agriculteurs sur le domaine CNR…

Pour Elisabeth Ayrault, « ce nouvel accord vient renforcer notre mission historique en faveur du développement agricole en tant que concessionnaire du fleuve, qui apporte l’eau nécessaire à l’irrigation des terres. Il concrétise l’engagement de CNR en faveur d’une agriculture durable dans le cadre de ses Missions d’Intérêt Général pour maintenir et développer l’emploi agricole et favoriser des pratiques agro-écologiques notamment plus économes en eau dans un contexte de changement climatique ».

Pour Olivier de Lachapelle, « L’agroécologie et  les systèmes alimentaires durables sont au cœur même de la politique d’excellence de l’ISARA-Lyon dans nos formations, nos recherches et nos expertises. La signature de ce partenariat permet d’amplifier les actions menées avec la CNR et les chambres d’agriculture en faveur d’une agriculture durable en Vallée du Rhône ».

Pour les Présidents des trois Chambres d’agriculture, « cette ouverture à de nouveaux partenaires permettra au monde agricole d’aller plus loin dans l’innovation et dans l’adaptation aux nouveaux enjeux posés à l’agriculture. Au-delà de la production et de l’entretien des territoires, les agriculteurs sont appelés à contribuer à l’adaptation au réchauffement climatique, au partage des ressources, à la qualité de l’eau, de l’air, des sols et de la biodiversité, à la production d’énergies renouvelables, à la captation de CO2, à la réponse à de nouveaux marchés très diversifiés et évolutifs… Autant de défis pour lesquels nous nous réjouissons de pouvoir compter sur de nouveaux partenaires, avec la CNR et l’ISARA ».

Gilbert

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