UNE ÉCONOMIE FORESTIERE DYNAMIQUE SUR LE MASSIF DES CHAMBARAN

La Charte forestière des Chambaran a sollicité l’interprofession du bois FIBOIS pour la réalisation d’une analyse de la filière bois du massif des Chambaran. Cette filière dynamique regroupe 463 établissements, ce qui représente près de 1 100 emplois dans les Chambaran.
Avec près de 33 000 ha de forêt, le massif des Chambaran est connu pour ses paysages et ses activités de loisirs mais on oublie bien souvent que la forêt est aussi la source d’une activité économique locale importante.
A l’initiative de la Charte forestière des Chambaran, les interprofessions de la filière bois Fibois Ardèche-Drôme et Isère, ont étudié l’ensemble de cette filière sur le massif, à travers notamment l’analyse des données de l’INSEE. La filière forêt-bois des Chambaran regroupe ainsi 463 établissements répartis de manière équivalente sur les quatre collectivités qui composent le territoire.
Comme dans tous les autres territoires et conformément aux chiffres régionaux et départementaux, c’est le bois construction (charpentiers et menuisiers) qui domine autant en nombre d’établissements qu’en effectifs avec néanmoins avec des chiffres inférieurs aux moyennes.

A contrario, la 1ère (sciage) et surtout la 2ème transformation (menuiserie, charpente, …) sont très bien représentées sur ce territoire. On peut y voir la présence des entreprises de piquets mais aussi un nombre importants d’entreprises d’emballage ainsi que plusieurs tonnelleries que l’on ne rencontre pas sur d’autres territoires. On notera la présence également de deux raboteurs, d’une entreprise de déroulage de peuplier, de sociétés de traitement de charpente, entreprises assez rares sur la Région Auvergne Rhône-Alpes.
Les entreprises forestières sont plutôt bien présentes mais ne regroupent que 682 salariés. Dans cette filière, de nombreuses entreprises sont unipersonnelles. Le nombre d’emploi est estimé à 1 102 personnes, salariés et chefs d’entreprises compris.
Bien que méconnue, la filière forêt-bois représente donc une économie substantielle, non délocalisable, et pourtant en manque de main d’oeuvre.

cham

Gilbert

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