Suite à l’allocution du Président de la République ce mercredi 28 octobre, Jean-Pierre Barbier, Président du Département, en lien avec les services de la collectivité, prend acte des restrictions supplémentaires mises en place dans la lutte contre le coronavirus.
Il tient à assurer les Isérois de la mobilisation pleine et entière des élus et des agents du Département afin de garantir la continuité des services départementaux dans un contexte sanitaire, économique et social plus tendu que jamais.
L’Isère au coeur de la deuxième vague
Contrairement au printemps 2020, l’Isère fait désormais partie des territoires les plus affectés par le rebond de l’épidémie de la COVID- 19. Les derniers chiffres communiqués par l’Agence régionale de Santé classe l’Isère comme le deuxième département le plus touché par la reprise de l’épidémie à l’échelle nationale.
« Force est de constater que les efforts déjà consentis par les Isérois n’ont pas été suffisants pour faire barrage à la vague de contamination de cet automne. La situation sanitaire iséroise est très alarmante. Le Gouvernement prend donc des mesures plus contraignantes.
Le Département, bien évidemment, s’adaptera.
Il a su répondre présent, grâce à une très forte mobilisation et adaptabilité des agents du Département. J’ai pleinement confiance dans leur sens de l’action publique, comme dans l’engagement des élus pour gérer cette nouvelle situation de crise », affirme Jean-Pierre Barbier, Président du Département.
Epidémie, crise sociale et économique, la gestion de la crise se fait plus complexe
Ce nouveau confinement aura des impacts redoutables sur l’économie locale. Selon une enquête socio-économique conduite par le Département en lien avec l’antenne iséroise de l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, 10 700 emplois ont été supprimés lors du premier semestre 2020, malgré les mesures d’activité partielle.
« Ce nouvel épisode de confinement risque de réduire à néant les efforts de beaucoup d’entreprises et de leurs salariés, qui se sont battus pour sortir la tête de l’eau. A ce stade, Le tribut économique et social à payer est lourd. L’urgence sociale est là. A la rentrée de septembre, nous avions enregistré une hausse de 10 % des demandes d’allocations du RSA en un an.
Faisons donc preuve de vigilance sur le plan sanitaire, en veillant à endiguer la grande précarité qui frappe d’ores et déjà notre pays. Derrière le premier confinement se cachait une violente crise économique. Derrière le second pointe une dangereuse crise sociale » indique Jean-Pierre Barbier, Président du Département.