Visites de fermes, rencontres, ateliers de cuisine, conférences-débats, dégustations… Jusqu’au 22 octobre, le Mois de la transition alimentaire propose aux habitants de sept territoires: sur les territoires de la Métropole Grenobloise, du Pays Voironnais, la Chartreuse, Belledonne, le Vercors, le Grésivaudan, le Trièves, de se questionner sur leur alimentation.
Privilégier une alimentation durable et de qualité, c’est bon pour notre santé, pour la planète et pour nos papilles. Oui mais… Pour y parvenir, il s’agit de repenser l’ensemble de notre système alimentaire local, des modes de productions aux habitudes de consommation en passant par l’accessibilité des produits pour tous, le développement des circuits courts et des filières territoriales notamment. C’est ce que vise la transition alimentaire. Une mutation d’autant plus nécessaire face aux menaces qui pèsent sur ce système (dérèglement climatique, appauvrissement des sols, crise sanitaire…) et à l’impact de notre alimentation sur l’environnement.
Sensibiliser les habitants au changement des pratiques alimentaires
Au travers d’une centaine de rendez-vous, le Mois de la transition alimentaire propose aux habitants d’aller à la rencontre des acteurs locaux impliqués dans cette transformation (paysans, associations, collectivités, jardiniers, nutritionnistes…). Les participants pourront notamment découvrir où s’approvisionner en produits locaux, comment cuisiner les fruits et légumes de saison, comment éviter le gaspillage alimentaire… Coordonné par le collectif Autonomie alimentaire de Grenoble et ses environs, l’évènement s’inscrit dans le cadre du projet alimentaire Inter-Territorial (PAIT) porté par la Métropole grenobloise.
Une coopération à plus grande échelle
Le projet alimentaire Inter-Territorial (PAIT) regroupe sept partenaires publics* et trois acteurs socioprofessionnels autour de la construction d’une véritable stratégie agricole et alimentaire à l’échelle du grand bassin de vie grenoblois, soit 272 communes concernées et plus de 750 000 habitants. Cette coopération vise à améliorer l’autonomie alimentaire du territoire par différents leviers : la préservation des terres agricoles, la mise en place de filières territoriales incluant la transformation des produits locaux, la sensibilisation au changement de pratiques et la valorisation des produits locaux. Avec, in fine, davantage de qualité dans nos assiettes et pour tous.