A la bonne franquette

“C’est une première, confie Yves Borel, nuciculteur et secrétaire général de la Chambre d’agriculture de l’Isère. La noix de Grenoble qui vient à la rencontre des Grenoblois”. Cette rencontre qui s’est déroulée samedi soir, place aux Herbes, au coeur de la vieille ville, a permis aux citadins de tout âge d’en apprendre davantage sur ce fruit d’automne, à la fois savoureux et diététique, l’un des rares à bénéficier de l’appellation AOC (depuis 1938!). Ils ont pu découvrir, preuve à l’appui, qu’il pouvait se déguster en apéritif, en hors d’oeuvre, en pâtisserie mais également sous forme d’huile. Il y a 36 manières de déguster ce fruit de légende, la plus simple étant avec une tranche de pain de campagne beurré. Quant aux recettes de cuisine avec noix, on en dénombre certainement plus de 36.

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La place aux Herbes, entre chien et loup, investie par la Noix de Grenoble

Les Grenoblois ne savent certainement pas tout de la “Franquette”, de la “Mayette” et de la “Parisienne”, les trois variétés de noix de Grenoble produites sur une aire délimitée par les départements de l’Isère, de la Drôme et de la Savoie. Cette rencontre, sur leur terrain, entre chien et loup, était l’occasion de leur en parler ainsi que des 2000 nuciculteurs qui assurent l’entretien de 6000 ha de vergers et produisent de 10 000 à 12 000 tonnes de noix de Grenoble.

La récolte a été bonne. Yves Borel le confirme. Les Grenoblois ont pu vérifier la qualité du fruit, place aux Herbes, et sous toutes ses formes. Ce rendez-vous convivial avec les Grenoblois était à l’initiative du Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble, du Pays du sud Grésivaudan et du Grand Séchoir, maison du pays de la noix.

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Il n’y a pas d’âge pour apprendre la mondée

Gilbert

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